Ecstasy

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Une douche avec elle... Ce simple mot résonne en moi comme une promesse, un défi irrésistible. L'idée de la voir, nue sous le jet d'eau, me rend fou de désir. Mes envies, telles des vagues implacables, ne se contentent jamais d'attendre ; elles exigent d'être satisfaites, et elle est le seul remède à cette fièvre qui me consume.

— Tu peux me poser, c'est bon...

Mes yeux plongent dans les siens, ces iris qui capturent la lumière comme un phare dans la nuit, à la fois vulnérables et provocateurs. J'aime tant ces yeux ; ils sont le reflet de son âme, un mélange d'innocence et de défi. La passion, la crainte, la soumission, tout y est, et cela me nourrit d'une manière que rien d'autre ne pourrait.

Je la pose délicatement au sol, savourant ce moment où elle me fait confiance, où elle abandonne son corps entre mes mains. Puis, dans un geste de nécessité, j'enlève le dernier vêtement qui me reste, révélant ma nudité dans toute sa splendeur. Je la vois sursauter, un éclat de surprise illuminant son visage lorsqu'elle se retourne. Une main instinctivement se lève pour se protéger de ma vue. Je souris, amusé par sa pudeur. Cela ne fait qu'exacerber mon envie de la voir céder, de briser cette coquille qu'elle s'impose.

— Petit chiot, je vais t'aider à enlever tes vêtements.

Elle se remet face à moi, déterminée, levant une main pour m'arrêter.

— Je vais me débrouiller.

Son visage est d'un rouge ardent, et la marque sur sa joue, presque refermée, évoque en moi un désir insatiable d'y passer ma langue. C'est comme un appel à la conquête, un rappel que je suis celui qui a laissé cette empreinte, une cicatrice de notre passion brutale. Je m'approche, mes pensées s'égarant dans des chemins sombres et tortueux, désireux de raviver cette douleur avec un plaisir insatiable.

Elle me tourne le dos, ses doigts hésitant sur le bas de son t-shirt, tremblant de désir et d'appréhension. Mais elle ne bouge pas pour l'enlever. Que peut-elle bien penser ? Chaque seconde d'hésitation est une torture, un affront à mon impatience. J'ai envie de l'encourager, de lui dire que ce moment est le nôtre, que je ne la forcerai pas, mais que je désire ardemment la voir se dévoiler.

— C'est trop long !

Je saisis son t-shirt avec une impatience avide et le lui retire d'un mouvement brusque, le balançant à l'autre bout de la pièce. Maintenant, son dos est exposé à ma vue, et je glisse mes doigts sur sa peau douce, savourant la texture délicate sous ma main. Chaque contact fait frémir ma chair, chaque frisson qu'elle émet me renvoie à ma propre frénésie.

Je trace la courbe de son dos jusqu'au haut de ses fesses, savourant chaque centimètre, chaque instant. J'ai envie de marquer mon territoire, de faire comprendre à chacun que ce corps m'appartient. Les mains sur sa peau chaude, je sens son souffle se faire court, son cœur battre à tout rompre. C'est un bruit qui me fait vibrer.

— Lov... gémit-elle, et ce murmure m'enflamme.

Cette simple syllabe, prononcée avec tant de désir, résonne dans mon esprit comme un doux poison. Je la désire trop ardemment pour me retenir. Je veux l'embrasser, l'aspirer dans mon monde de passions tumultueuses. Chaque seconde devient une éternité, et je lutte pour garder mon contrôle. Je veux savourer chaque centimètre de son corps, chaque recoin de son être.

Aris, le jour où je t'ai rencontrée, c'était comme un cadeau des dieux. Une lumière dans l'obscurité de ma vie. Je m'angoisse à l'idée qu'un jour, quelqu'un pourrait te prendre. Je ne le supporterais pas.

Ses lèvres m'appellent, une tentation irrésistible. Je désire les dévorer, les faire rougir et enfler sous mes baisers, la plonger dans un état d'extase où elle ne pourrait plus penser à rien d'autre qu'à moi.

— Embrasse-moi.

Sait-elle ce que je projette, ce que je désire ? Je ne le sais pas, mais sa demande est un ordre que je ne peux ignorer.

M'emparant de ses lèvres, je l'attrape par les cuisses, les enroulant autour de ma taille, la rapprochant de moi. Son dos rencontre le mur avec une force qui aurait pu être brutale, mais je la soutiens. Son corps est un contraste parfait avec la dureté du carrelage, et je me délecte de cette lutte entre la tendresse et la passion.

Laisse-moi faire plus, petit chiot. Elle se maintient à moi, s'accrochant comme si ma présence était la seule chose qui pouvait la garder ancrée à la réalité. Je veux lui prouver que je suis celui qu'elle attendait, celui qui pourra satisfaire ses désirs les plus sombres.

Je sens son souffle chaud contre ma peau, un son presque animal, et je m'approche, nos corps se frôlant, le contact électrisant. Mon regard est fixé sur elle, mes intentions sont claires, et je la veux. Je désire qu'elle me désire tout autant, qu'elle se soumette à la passion qui nous consume tous deux.

— Laisse-moi guider, murmuré-je contre ses lèvres, mon souffle se mêlant au sien.

Elle est presque à bout de souffle, ses yeux s'illuminent d'une crainte que je ne peux ignorer.

— Attends, je ne me sens pas bien, Love...

Elle tourne la tête, cherchant une bouffée d'air, et c'est là que je me retourne pour changer de position. Sans crier gare, elle me lâche, son corps basculant dans le vide. Je la rattrape de justesse, mes bras se refermant autour d'elle comme un bouclier. Bordel, elle aurait pu se blesser !

— Fais gaffe, bon sang ! Dis-je, la voix teintée d'une inquiétude que je ne peux dissimuler.

Je replaçais son bras autour de mon cou, la tirant à moi avec une force douce mais ferme. Elle n'ose plus me regarder, mais c'est ce que je désire le plus : qu'elle admire le désir qui brûle dans mes yeux, qu'elle se rende compte à quel point je la veux.

Admire-moi, mon amour. À cette pensée, je me fige.

Mon amour ? Pourquoi, pour quelle raison serait-elle cela pour moi ? Est-ce que j'ai des sentiments à son égard ? Je ne veux pas le savoir maintenant.

Je suis trop occupé à penser à quand je pourrais la posséder entièrement, la plonger dans le plaisir le plus profond et la faire crier mon nom.

— Je vais te poser. Retourne-toi.

Elle relève la tête vivement, comprenant que c'était le moment pour que je la baise sans vergogne. Mon cœur bat à tout rompre, une anticipation sauvage me rendant presque fou. Mais je ne peux pas l'ignorer.

— Lov, je ne suis pas prête, s'il te plaît, laisse-moi me laver, je te rejoins dans la chambre.

Ses yeux, ces prunelles pleines de crainte et de désir, me supplient de lui laisser un moment de répit. Elle cherche à se soustraire à cette tempête que j'ai déclenchée, et je souffle, hésitant.

Je la repose au sol, mes mains se retirant à contrecoeur. Je sors de la douche, enroulant une serviette autour de ma taille, mes muscles se tendant sous le tissu humide.

— Ne me fais pas trop attendre, sinon je te baise à même le carrelage.

Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je termine ma phrase, observant son visage déformé par l'effroi. J'adore ses expressions, elles me donnent envie de la taquiner davantage, de la pousser à ses limites.

Je me demande quelle sera la première chose que l'on fera une fois dans cette chambre. J'ai déjà ma petite idée.

Je pense à l'objet de dressage, un outil qui la fera perdre la tête. Rien que les images qui se dessinent dans mon esprit font pulser ma queue contre la serviette.

Petit chiot, j'espère que tu seras épris de moi après ça. Je veux voir l'extase se lire sur ton visage, la mélodie de tes cris résonnant dans mes oreilles, et sentir la chaleur de ton corps se mêler à la mienne, une promesse d'une passion infinie.

Obsessive Control [sous contrat d'édition ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant