Remuant sur moi, ses yeux s'ancrèrent dans les miens, une lueur de défi, mais aussi quelque chose de plus profond, presque hypnotique. Son regard avait toujours ce pouvoir étrange sur moi, une danse de lumière et d'ombre, qui me capturait sans répit. Je voulais dévorer ses lèvres, les goûter à nouveau, mais il fallait que je patiente. Je devais voir ce dont elle était capable.Elle ne portait même pas de sous-vêtements. Rien que cette pensée me fit frissonner d'excitation. Mon désir grandissait, brut et impérieux.
Son visage se rapprochait du mien, et je sentais son souffle brûlant effleurer mon menton, faisant écho à l'envie qui grondait en moi. Mes doigts se posèrent sur sa gorge, glissant doucement, remontant jusqu'à ses lèvres. Elle quitta mon regard pour fixer ma bouche, et je ne pus m'empêcher de sourire. De plus près, son visage était impeccable. À l'exception de cette cicatrice... celle que je lui avais faite. Elle ajoutait une touche sauvage à sa beauté, une marque indélébile qui témoignait de sa soumission, de son appartenance à moi.
— On va juste se regarder dans les yeux, ou tu comptes faire quelque chose ? Je perds patience, et maintenant que je t'ai soignée, je pensais déjà à te rattacher.
Elle prit une grande inspiration avant de poser brutalement ses lèvres sur les miennes. Son baiser était hâtif, désespéré, mais je savourais chaque instant. Je plaçai mes mains sur ses hanches, la sentant se raidir avant de se détendre, ses doigts crispés sur mon t-shirt. Mon désir montait en flèche, et je malaxai ses fesses, la sentant gémir sous mon toucher. J'avais soif d'elle, envie de plonger plus profondément, mais à bout de souffle, elle se dégagea, son visage rouge et troublé.
— Je suis pardonnée maintenant ? murmura-t-elle, incertaine.
Un sourire fendit mes lèvres. Mon petit chiot commençait à s'affirmer, prenant des initiatives que j'avais attendues. Mais la méfiance était encore là, tapie dans l'ombre. Elle avait réussi à s'échapper de la maison et de sa cage... quelque chose clochait, je ne pouvais pas baisser ma garde.
— Tu seras pardonnée quand tu m'auras dit comment tu t'es échappée.
Mon regard se fit plus sombre, l'avertissement dans ma voix clair. Elle se redressa, soufflant légèrement, comme si elle cherchait du courage.
— Tu promets de ne pas t'énerver ?
Je haussai un sourcil, perplexe. Elle voulait que je promette ? Elle connaissait pourtant la réponse.
— Promets, Lov !
Agacé, je levai les yeux au ciel. Encore ce fichu prénom.
— Grouille-toi ! m'exclamai-je sèchement.
Elle baissa les yeux, tortillant une mèche de cheveux entre ses doigts.
— J'ai pris la clé dans ta chambre, quand tu es parti.
Je fronçai les sourcils. Cela ne me suffisait pas. Une simple clé n'aurait pas suffi pour détruire une porte.
— Comment t'es sortie de cette pièce ? Je t'avais enfermée, et une clé seule n'aurait pas suffi à tout ouvrir.
Elle hésita, fuyant mon regard.
— J'ai pris un flacon d'alcool et... quand tu m'as ramenée, j'ai fouillé tes poches, et j'ai pris ton briquet.
Un sourire étira mes lèvres. Impressionnant. Elle était bien plus maline que je ne l'avais imaginé.
— Lève-toi, ordonnai-je.
Elle sembla figée, me regardant avec une certaine crainte. Lentement, elle se leva, mais recula.
— Tu as promis de ne pas t'énerver, chuchota-t-elle, presque tremblante.
Je lui lançai un regard surpris avant de rire doucement.
— Quand est-ce que j'ai fait une telle promesse, petit chiot ?
Son visage pâlit, et elle recula d'un pas. Je ricanais en me dirigeant vers la porte.
— Viens, je vais te donner à manger. Moi aussi, j'ai faim.
Son visage se détendit légèrement, mais elle garda ses distances, me suivant avec prudence. Je ne pouvais m'empêcher de penser à la petite bombe qu'elle avait fabriquée. Une partie de moi était fière, admirative même. J'avais bien choisi mon jouet. Peut-être qu'elle pourrait m'apprendre ses petites techniques... après tout, faire exploser des gens pouvait être plutôt divertissant.
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Obsessive Control [sous contrat d'édition ]
Romance🦋 EN RÉÉCRITURE 🦋 Elle se réveilla dans l'obscurité, allongée sur une banquette arrière. Le cuir froid contre sa peau et l'odeur métallique du sang séché étaient troublants. À qui appartenait cet endroit devenu sa prison ? Ses poignets étaient sol...