Écoutez Beethoven "Egmont "
__________Je la saisis par le bras, la tirant avec une force implacable jusqu'à la chambre de dressage. Elle se débattait, ses ongles s'agrippant désespérément au cadran de la porte. Ses doigts étaient blanchis de l'effort, et la porte grinçait sous la tension.
— Lâche cette putain de porte ! Sinon je te jure que je vais te casser les bras en deux, grondai-je, les yeux emplis de colère, le visage fermé.
Je me retournai, la fixant d'un regard impitoyable. Malgré mes menaces, elle restait obstinément accrochée, son corps tremblant de peur. Je m'approchai, chaque pas résonnant comme un coup de tonnerre dans le silence oppressant. Je saisis son menton avec une fermeté brutale pour forcer son regard à se fixer sur le mien.
— Petit chiot, sache que mes menaces ne sont pas vaines. Si tu tiens à tes bras, lâche cette porte immédiatement.
Mon sourire était froid, presque sadique, une promesse de souffrance à venir.
— Vous êtes un monstre, murmura-t-elle, la voix pleine de défi et de désespoir.
Sans répondre, je saisis son poignet avec une violence calculée et le brisai avec un craquement sinistre. Elle hurla de douleur, s'effondrant au sol comme une poupée désarticulée. Ses cris résonnaient dans la pièce, se mêlant au son de sa respiration haletante.
— Lève-toi, salope. Les monstres n'existent que dans les films. Moi, je suis ton pire cauchemar, et tu vas apprendre ce que cela signifie.
Elle restait étendue au sol, se tenant le poignet brisé, pleurant et gémissant. Je soufflai, un mélange de frustration et de satisfaction, passant une main dans mes cheveux épars. Je me penchai, attrapai son corps faible et la balançai sur mon épaule, la transportant avec une détermination impitoyable jusqu'à la chambre de dressage.
Je l'allongeai sur le lit, sa sueur perlait maintenant à grosses gouttes, trempant les draps. Son souffle était saccadé, chaque inspiration semblait une lutte.
— Petit chiot, tu m'as manqué de respect. L'éducation est essentielle pour moi. Tu verras, je suis intransigeant à ce sujet.
Je dis en attachant ses bras au mur, les cordes raclant contre sa peau déjà marquée. Elle grimace sous la douleur, ses yeux pleins de supplication. Je remarquai la façon dont elle se crispait à chaque mouvement que je faisais, l'expression de douleur se peignant clairement sur son visage.
Je me levai et me dirigeai vers le tourne-disque, chaque pas lourd et déterminé. Je sentais son regard peser sur moi comme une charge. Avec une précision méthodique, je posai le disque et lançai la musique. Les premières notes de Beethoven, "Egmont", commencèrent à remplir la pièce, leur intensité créant une atmosphère chargée d'anticipation.
La musique, lente et majestueuse, accentuait mon excitation croissante. Chaque vibration du tourne-disque semblait résonner avec la pulsation de mon désir sombre. Aris Danger, mon petit chiot, ton dressage commence maintenant.
Je me plaçai face au lit, observant son corps entravé. Je retirai lentement la serviette qui le couvrait, révélant la peau marquée par mes précédents actes. Mon regard parcourut chaque parcelle de son corps, un mélange de fierté et de cruauté dans mes yeux. C'était un tableau de ma domination, marqué par mes actes et empreint de ma signature.
— Chaque fois que tu te montreras irrespectueuse envers moi, tu recevras une punition, répétais-je en passant mes doigts sur ses marques. Chaque trace, chaque douleur est une leçon.
Elle éclata d'un rire hystérique, un son déformé par la douleur et la folie. Ce rire me sembla comme un cri dans la nuit, déchirant le silence. Ses yeux s'embuèrent, son esprit semblant se fracturer sous le poids de la souffrance.
— Me casser le poignet ne vous a-t-il pas suffi ? demanda-t-elle, la voix cassée.
Je scrutai son poignet, maintenant violacé et enflé, puis haussai les épaules, un sourire cruel sur mes lèvres. Mes yeux se fixèrent sur son visage, détaillant chaque expression.
— Aris, tu ne comprends pas que je fais tout cela pour toi ? L'épreuve que tu traverses est nécessaire. Il est normal d'être puni pour désobéissance, surtout lorsque l'on contredit les règles de ce monde. Que dirait maman Love si elle voyait que son fils adoré a été abîmé ?
Je penchai la tête de côté, observant ses sourcils froncés. Peu importe, elle rencontrerait maman bientôt. Je suis certain qu'elles s'entendront très bien.
Grimpant sur le lit, je me plaçai au-dessus d'elle et bande ses yeux, les recouvrant d'un bandeau sombre.
— Les méchants petits chiots n'ont pas le droit de voir ni d'entendre dans mon monde, dis-je, ma voix prenant un ton menaçant.
Je retournai au tourne-disque, augmentant le volume pour couvrir le bruit de mes préparatifs.
Il était temps de commencer.
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Obsessive Control [sous contrat d'édition ]
Romance🦋 EN RÉÉCRITURE 🦋 Elle se réveilla dans l'obscurité, allongée sur une banquette arrière. Le cuir froid contre sa peau et l'odeur métallique du sang séché étaient troublants. À qui appartenait cet endroit devenu sa prison ? Ses poignets étaient sol...