Obsessive Control [sous contrat d'édition ]

Two Brothers

Ma main me faisait atrocement, mal, je peinais à tenir le volant.

À chaque fois que je posais ma main brûlée sur le volant en oubliant son état. Je grimaçais en faisant un écart sur la route.

- Pourquoi tu as posé ta main sur la plaque ?

Je continue à regarder la route, je ne s'avais pas moi-même la raison. Qu'est-ce que je pouvais bien lui dire.

Que j'étais en train de devenir fou.

Non.

Elle doit rester au prêt de moi, peu importe mon état.

Ces putain de moment d'absence, je mets de plus en plus de temps à revenir.

Mais la question était où j'allais et pourquoi tous se souvenir revenais maintenant.

- Je ne peux pas t'aider si tu ne me réponds pas Love. Tu aurais pu perdre l'usage de ta main.

Je ricane.

- Nous aurions été un couple de bras cassés comme ça petit chiot.

Sans la regarder, je savais que cela ne la faisait pas rire.

- Tu trouves ça drôle, tu m'as cassé le poignet d'ailleurs, il me fait toujours autant mal. Je ne sais même pas si je pourrais repeindre comme avant.

Je souffle en regardant ma main bandée, elle avait bien pris soin de moi après l'accident.

- Merci de m'avoir soigné.

Elle resta muette, je tourne la tête quelques secondes, sa bouche entre ouverte, et ses yeux me scrutant.

- Wow je suis en plein rêve, tu viens vraiment de me remercier pincez-moi.

J'accède à ça demande et lui pince l'épaule.

- Mais ça ne va pas pourquoi tu me pinces ?!

Je fronce les sourcils d'incompréhension.

- Tu a dit pincez-moi, ce n'etais pas ce que tu voulais ?

Elle croise les bras sur sa poitrine, en me regardant.

- C'est ce que l'on appelle une expression, il ne faut pas le prendre au pied de la lettre.

Une expression ?

- Je vois, peu importe.

Nous étions presque arrivées, j'étais tendu.

- N'adresse pas la parole au gens n'y a la personne que l'on va rejoindre.

- Pourquoi ?

- Fait juste ce que je te dis.

Elle ronchonne en s'enfonçant dans le siège.

Je me gare non loin du point de rendez-vous.

Il faisait gris le ciel étais presque noir que, l'on aurais dit qui étais sur le point de s'effondrer.

Je lui tends la main, elle la saisit en entrelaçant nos doigts.

Je souris.

Je l'aime tellement. Elle sait totalement de quoi j'ai besoin.

Aris

Nous étions arrivées, j'étais beaucoup plus à l'aise en sa présence. Les moments que nous avions passés ensemble me donnaient espoir qu'il ne soit au fond pas le monstre que je croyais.

Il est en réalité beaucoup plus sensible, qu'il ne le laisse pas paraître.

J'aime sa façon de me dire qu'il m'aime, je suis peut-être moi aussi folle, mais pourrais-je trouver mieux ?