Obsessive Control [sous contrat d'édition ]

Slave to our fears

- C'est tout ce dont tu es capable ?

Son visage commençait à devenir rouge, ses yeux se remplissent de larme.

Je ne voulais pas en arrivé là, mais elle m'a trahie, elle a joué avec un cœur déjà brisé. Pourquoi cela doit toujours finir comme ça ?

Les autres étaient beaucoup plus dociles, pourquoi je suis tombé amoureux de toi uniquement ?

J'allais finir dans ce monde seul ?

Aris, je dois te dire adieu.

La voyant commencer à perdre connaissance, je ne pouvais m'arrêter de serrer son cou.

Elle ne me lâchait pas du regard.

Le désespoir me submergeait, pourquoi a, tu fais ça ? J'aurais consumé le monde pour toi.

Son téléphone était tombé au sol complètement cassé.

Ses mains qui essayaient jusque-là de défaire ma main de ça prise tombe le long de son corps.

Ses yeux tournaient au blanc, je la relâche, elle tombe au sol complètement inconscient.

Je reste quelques minutes à la regarder, puis la prends dans mes bras.

- J'ai besoin d'une voiture. Dis-je froidement.

Mon père, qui avait regardé la scène, sans intervenir, souriait.

- Je savais que tu étais comme moi, ta mère n'a jamais compris à quel point j'étais fou d'elle.

Je ne l'écoutais pas, mes yeux était posé sur son visage humidifier par ses larmes.

Mes émotions été brouillées par le néant.

- Donne-moi tes clés !

Ses yeux s'ouvrir de surprise, puis il fouille dans ses poches se rapprochant, il me les tendit. Lui prenant des mains.

Je sors.

Dernière-moi, il m'appelle, je m'arrête puis tourne la tête de côté menaçant.

- Ne me contacte plus jamais, parce que soit en certains, je te traquerais pour te déchiqueter comme un animal.

Je me retourne, puis partie, je l'entendais rire au loin alors que j'étais presque à la voiture.

Ouvrant la portière, j'installe Aris sur le siège et l'attache.

Caressant son visage, je lui murmurais.

- Rentrons à la maison mon amour.

Je démarre, étrangement, j'avais retrouvé mon calme comme si ce qu'elle avait fait importait peu pourtant une partie de moi. J'avais eu envie de la détruire.

Mais la peur de rester seul, m'a arrêté.

Qui d'autre qu'elle peut endurer ma folie ?

Personne.

Je n'allais finalement pas être père, ce n'était pas plus mal, je pourrais l'avoir rien que pour moi. Les enfants sont encombrants. Ils nous auraient pris tout notre temps.

Je veux juste être seul avec elle.

Elle ne partira plus jamais, nous sommes vouées à rester ensemble pour toujours.

Ce lien invisible, qui nous lie, ne pourra jamais être brisé, peu importe là où tu trouves dans ce monde. Nous serons destinées l'un à l'autre.

Reprenons un nouveau départ.