Misty

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Mes mains remontèrent sur le haut de son corps en atteignant son cou. Je les place de part et d'autre puis commence à serrer. Cela fait monter en moi une excitation que je ne saurais contrôler..

J'ai déjà couché avec d'autres femmes, testé d'innombrables choses, mais l'excitation que j'éprouve en cet instant était palpable, inimaginable.

De petits soubresauts indiquent qu'elle commence à manquer d'air. J'étais positionné au-dessus de son corps pour y mettre plus de force.

Haletante, ses yeux étaient maintenant ouverts, la panique se lisait dans son regard.
Ils étaient injectés de sang, signe que son cerveau manquait d'oxygène. Quelques secondes passent puis, elle perd connaissance, son visage humidifié par les larmes.

Je regarde pendant quelques minutes son corps inerte, il était hors de question de faire machine arrière, je m'étais approché de mon but, elle était à portée de main. Je ne pouvais reculer, c'est maintenant ou jamais. Il fallait la ramener chez moi.

Je dois la sortir. Pour le moment ses voisins ne sont pas présents, il y avait un appartement vide et deux habités. Il faut que j'emprunte le même chemin et comme il est tard, je ne dois pas traîner encore plus. Mon temps est précieux, plus j'en perd, plus il sera compliqué de la transporter sans compter que les premières lueurs du jour commencent à se faire voir.

Je la saisis et la balance sur mon épaule tel un sac poubelle. J'avais,au préalable, enfoui son téléphone dans ma poche, il faut absolument que le signal de son GSM soit le plus éloigné possible de son lieu de résidence. Ainsi ça induira en erreur toute enquête possible.

Refermant tout derrière moi, je longe le couloir étroit et lugubre, ouvre la porte qui donne sur l'impasse, et descend la première marche. Je regarde de chaque côté pour voir s'il n'y avait personne, ma voiture n'était pas loin, il me fallait qu'une vingtaine de pas pour l'atteindre.

Je m'engage ensuite dans la ruelle en descendant les quelques marches restantes, elle était toujours dans les vapes lorsque je balance le corps inerte sur la banquette arrière.

J'ai ramené des attaches, dans le cas où elle se réveille durant le trajet. Attachant ses mains à ses chevilles à l'aide d'une corde, je la bâillonne et l'empêche de voir. Je l' observe, l'admire, cette salope que j'allais baiser sans vergogne. J'ai plus de temps.Je dois partir.

Je démarre enfin pour ramener mon trophée à la maison. Je suis certain qu'elle aimera sa nouvelle chambre, faites de barreaux, contenant juste des gamelles pour se nourrir, telle la chienne que je vais dresser.

Obsessive Control [sous contrat d'édition ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant