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J'observe son ventre, quelque chose clochait. Me levant, je me mit face à elle, notre différence de taille était loin flagrante, car elle portait des talons.

- Je suis vraiment le père ?

Elle sourit en caressant mon visage, je penche la tête pour accentuer son toucher.

- J'aurais aimé que tu dises la vérité Aris, tu sais très bien que je sais lorsque tu mens.

Son visage s'étire en large sourire, puis elle se tient le ventre en rigolant.

- Tu penses vraiment que je mentirais là-dessus ?

Je fronce les sourcils en soufflant. Elle était venue ici pour se moquer de moi ?

Peu importe, je le méritais, mais elle devait partir.

J'appuie sur un bouton du téléphone.

- Laïla, appelez un taxi, pour Madame Danger, je vous prie.

- Bien Monsieur.

Elle s'arrête de rire, lorsqu'elle entend la conversation.

- Tu n'es pas sérieux, tu me mets dehors ?

Il le fallait, même après cette stupide blague, je ne t'en voulais pas. Je devais te faire comprendre que nous deux, c'était terminé, en me convainquant aussi par la même occasion.

- J'aimerais t'aimer comme au début, mais c'est plus fort que moi. On s'est détruit au lieu de se protéger.

Elle était statique, ses yeux mon tellement manquer.

- Love, tu ne m'aimes plus.

Si je suis toujours aussi fou de toi, même pire qu'avant maintenant que tu es devant moi. Mais il faut que tu oublies le monstre que je suis.

- Non, j'ai eu du temps pour t'oublier, il faut croire que cette obsession pour toi n'était pas si forte. Pour passer à autre chose, il fallait juste que je te libère. Je ne pensais pas que cela serait simple.

- Je ne te crois pas.

Je me lève et me dirige vers la porte, puis l'ouvris.

- Peu importe, mais tout trace d'amour pour toi a disparu Aris. Je te prierais de sortir, j'ai du travail.

Ça me faisait horriblement, mal de la traiter comme ça. Je n'ai pas le droit d'avoir de second chance. C'est interdit au pêcheur.

Peu être dans une autre vie, non qu'est-ce qui te fais penser que t'auras le droit à une autre vie.

C'est vrai.

- Je ne partirais pas, tu penses que c'est si simple de tourner la page comme ça ? Tu m'enlèves, et dis que je dois t'appartenir toute ma vie, et maintenant tes sentiments, on disparut.

Elle avait attrapé le col de ma veste.

La colère se lisait sur son visage, la cicatrice y était toujours présente, à chaque fois que je voyais la mienne, je revoyais la sienne.

- Les choses doivent rester comme elles sont, on aurait jamais dû aller plus loin. Notre enfant n'a pas besoin d'un père comme moi.

Elle me relâche, ses bras tombe le long de son corps.

- Tu aimes quelqu'un d'autre ?

Non, mon amour pour toi ne pourra jamais aller à quelqu'un d'autre, c'est toi la mélodie qui illumine mon âme.

Mais la vérité, je ne devais pas lui dire, même si je dois briser son cœur, afin qu'elle ne veuille plus jamais me voir, je le ferais.

- Oui, je suis plus heureux maintenant.

Obsessive Control [sous contrat d'édition ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant