Aimée pour de vrai

Chapitre 10 : Minimé et Minité

Lénie était assisse sur le petit canapé près du piano et elle écoutait Pierre répéter sa chanson pour le prime avec Lucie. La brune avait la tête posée sur l'épaule de Djebril. Le jeune homme faisait partie des trois nommés de cette semaine et elle avait peur qu'il ne quitte l'aventure. Ils s'étaient rapprochés depuis la semaine qu'ils avaient passé en duo et la jeune femme ne voulait pas qu'il parte maintenant.

« Je n'ai pas hâte d'être au prime, avoua Lénie à son camarade.

- Tu n'as pas hâte d'être accompagné par l'orchestre ? Demanda Djebril en arquant un sourcil.

- Si, mais je ne veux pas que l'un de vous parte. En plus je suis triste pour toi parce que tu voulais vraiment avoir le duo avec Nej.

- C'est le jeu même si ce n'est pas simple. Je suis dégouté de ne pas le faire, mais a contrario je suis content que ça soit toi qui le fasse.

- Oh ma boulette, tu es trop chou.

- Ce surnom me fera toujours rire. D'ailleurs d'où tu sors ça ?

- Je ne sais pas vraiment. J'ai toujours utilisé ce surnom. Je trouve ça mignon.

- Qu'est-ce qui est mignon ? Demanda Héléna en s'installant à leurs côtés.

- Le surnom que Lénie nous donne, répondit Djebril.

- Ma Boulette ? Questionna Héléna et Lénie acquiesça. Je ne sais pas si c'est vraiment mignon une boulette. Par contre c'est mignon la façons dont tu le prononces. Alors ça va. Mais que si c'est toi. »

Un énorme sourire apparu sur les lèvres de Lénie, mais avant qu'elle ne puisse répondre, Lucie l'appela pour réviser la chanson qu'elle allait faire avec Nej.

« Tu es prête ma chérie ? Demanda Lucie.

- Toujours. »

Lénie commença à chanter et Lucie faisait les passages de Nej. La jeune femme aimait travailler avec Lucie. Les deux femmes se ressemblaient beaucoup et la benjamine adorait entendre sa répétitrice chanter. Lénie savait que Lucie comprenait ce qu'ils vivaient puisqu'elle avait été à leur place il y a des années. De plus elle était encore plus jeune qu'elle lorsqu'elle avait intégré la Star Academy. C'était un plaisir d'échanger avec elle sur ses doutes sur l'aventure et Lucie était toujours bienveillante avec elle.

« C'était parfait ma chérie, la félicita Lucie avant de la prendre dans ses bras.

- Je viens de remarquer un truc, intervint Héléna faisant se retourner les deux femmes. Lénie est la version miniature de Lucie ! Vous avez même une voix similaire c'est fou.

- Et ce n'est que maintenant que tu le remarques ? Ria Djebril. Tu abuses Héléna. Elles viennent toute deux du sud avec des origines italienne. Elles ont fait la star ac à peu près au même âge. Et surtout elles ont la même façons de parler parfois.

- Je n'avais jamais fait attention avant, répliqua Héléna. Mais c'est flagrant maintenant.

- C'est vrai que Lénie me ressemble beaucoup, répondit Lucie avec un sourire. Je me reconnais beaucoup en elle. Ce n'est pas pour rien que je l'appelle minimé.

- Je t'aime minité, lui répondit Lénie en la prenant dans les bras.

- Je ne vous avais jamais entendu utilisé ces surnoms, remarqua Héléna.

- Tu dois vraiment faire plus attention à ce qui se passe autour de toi, indiqua Djebril. Elles utilisaient déjà ces surnoms la semaine dernière. »

Ils se mirent tous à rire à cette remarque sauf Héléna qui croisa les bras en boudant.

« Vous n'êtes pas sympa avec moi, dit Héléna. Ce n'est pas de ma faute si je ne fais pas toujours attention à ce que vous dites.

- Oh ne fait pas la tête Héléna, ce n'est pas grave si tu ne comprends pas ce qui se passe, déclara Lénie. Tu es vraiment adorable quand tu boudes.

- Je ne boude pas. »

Lénie se mit à rire en secouant la tête. Héléna se moquait souvent d'elle lorsqu'elle faisait l'enfant, mais parfois elle n'était pas mieux. Lénie s'approcha de la belge et elle s'allongea à moitié sur elle pour la prendre dans ses bras. Au départ Héléna continua de bouder, mais elle retrouva son sourire lorsque la benjamine lui embrassa la joue. Elle laissa alors Lénie la câliner et elles restèrent un moment comme cela sous le regard de Lucie et Djebril qui les observaient avec un sourire.

« Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Demanda Marlène en arrivant près deux.

- Héléna boudait alors Lénie est venue lui faire un câlin pour qu'elle arrête, répondit Djebril.

- Et pourquoi notre petite belge boudait ?

- Je t'expliquerai, lui assura Lucie lorsquelle vit les autres élèves arriver. Bon les enfants, nous allons vous laissez. A demain à ceux qu'on verra sur le plateau. Prenez soin de vous et bonne soirée. »

Lénie se détacha d'Héléna et elle vint prendre Lucie et Marlène dans ses bras. Les deux femmes saluèrent une dernière fois les élèves avant de partir.

« Je ne savais pas qu'Héléna était du genre boudeuse, déclara Axel.

- Je ne boudais pas, affirma Héléna.

- Vous avez raté quelque chose, répliqua Lénie. Elle était vraiment adorable.

- C'est un enfant, ajouta Djebril en rigolant.

- Je ne suis pas un enfant !

- Arrêtes sinon elle va encore bouder, plaisanta Lénie.

- Alors toi tu as intérêts de courir. »

Lénie regarda Héléna s'élancer vers elle et elle se mit à courir en riant pour lui échapper. La course poursuite ne dura pas longtemps puisque la belge réussi à la faire tomber sur le grand canapé. Héléna se mit alors sur elle et elle commença à la chatouiller. Lénie se tortilla dans tous les sens en riant de plus en plus fort. Elle finit rapidement à bout de souffle et elle supplia Héléna de la laisser tranquille.

« Excuses-toi et j'arrêterais.

- Je suis désolée, s'il te plait arrête, supplia Lénie une dernière fois.

- Tu vois quand tu veux.

- Tu n'es pas gentille.

- Ça t'apprendra à te moquer de moi. »

Héléna s'apprêta à se relever, mais Lénie l'entoura de ses bras et elle l'attira contre elle.

« Restes la toi, murmura Lénie. Tu m'as torturé alors je mérite un câlin. »

Héléna se mit à rire et elle s'installa confortablement contre la benjamine afin de pouvoir la prendre plus facilement dans les bras. La belge ferma les yeux lorsque Lénie commença à lui caresser lentement ses cheveux blonds.

« Je vais finir par m'endormir, murmura Héléna.

- Moi aussi, avoua Lénie.

- On devrait rejoindre les autres et aller manger.

- J'ai pas envie de bouger, je suis trop bien installée là.

- Moi aussi, mais je crois qu'on a pas le choix. »

Lénie savait qu'Héléna avait raison, mais elle ne voulait pas bouger. Pourtant elle laissa la belge se relever et elle l'imita. Héléna lui embrassa la joue et la benjamine retrouva son sourire.

« Aller vient avant qu'il ne nous reste plus rien à manger. »

Héléna attrapa le bras de Lénie et elles se dirigèrent ensemble vers la cuisine pour rejoindre leurs camarades.