Aimée pour de vrai

Chapitre 45 : Adieu

Lénie était installée dans la voiture que la production lui avait envoyée pour rejoindre l'hôtel et elle regardait le paysage défiler à travers la fenêtre. Elle était impatiente de revoir tous ses amis et de retourner au château une dernière fois tous ensemble. Il y avait surtout une personne qu'elle avait hâte de retrouver, sa belge préférée. Elle ne savait pas quoi penser de l'aveu qu'elle lui avait fait dans la nuit alors qu'elle dormait au téléphone. Une partie d'elle avait espéré qu'elle ne soit pas endormit à ce moment-là, alors que l'autre était soulagée qu'elle le soit vraiment. Héléna venait à peine de sortir et elles n'avaient pas encore parlé de la relation qu'elles avaient. Lénie ne voulait pas la bousculer et elle avait peur que cela soit trop tôt pour lui avouer qu'elle l'aimait surtout qu'elles n'étaient pas vraiment ensemble. Alors elle le gardait pour elle et elle se contentait d'éviter d'en parler pour le moment. Lénie sortie de ses pensées lorsque la voiture s'arrêta et elle remercia le chauffeur. Elle prit sa valise et elle pénétra dans l'hôtel et elle vit Djebril l'attendre dans le hall. La jeune femme se dirigea alors vers lui et elle le prit dans ses bras.

« Je suis tellement contente de te voir !

- Moi aussi mon petit cœur.

- Les autres sont déjà là ?

- Certains, mais pas tous. On peut aller voir ceux qui sont arrivée si tu veux. Ils sont dans la chambre que je partage avec MM. Héléna ne sait pas que tu es arrivée alors j'ai piqué sa carte pour que tu puisses déposer ta valise avant de les rejoindre. »

Lénie se mit à sourire à l'entente du prénom de la belge et elle suivit Djebril qui l'emmena jusqu'à la chambre qu'elle allait partager avec Héléna. Elle déposa sa valise à la hâte avant de repartir à l'opposé.

« Tu es pressée de voir ta copine ? Ria Djebril.

- Ce n'est pas ma copine, répliqua Lénie.

- Pas encore. »

Lénie leva les yeux en l'air, mais un sourire était apparu sur ses lèvres à cette idée. Les deux continuèrent leur route en discutant et lorsqu'ils arrivèrent devant la porte Djebril lui fit signe de l'attendre un instant. Il sorti sa carte et il pénétra le premier dans la chambre.

« Hey les gars ! Regardez qui j'ai croisé dans le hall. »

Lénie entra à son tour dans la chambre et elle eut à peine le temps de comprendre ce qu'il se passait qu'Héléna lui sauta dessus pour la prendre dans ses bras.

« Bonjour à toi aussi, ria Lénie.

- Tu aurais pu me dire que tu étais arrivée.

- Ça aurait gâchée la surprise. »

Héléna posa ses mains sur les joues de la benjamine et elle vint l'embrasser tendrement. Lénie était toujours aussi surprise que la belge le fasse devant les autres, mais elle répondit sans hésiter. Elles se détachèrent rapidement et elles se regardèrent avec chacune un sourire sur les lèvres.

« Pourquoi j'ai l'impression qu'on est invisible ? Ria Clara.

- J'avoue que le Gnocchi ne nous a pas sauté dans les bras comme ça quand elle nous a vu, remarque Djebril.

- Attends tu aurais dû voir la réaction d'Héléna quand Lénie est arrivée samedi dernier, répondit Axel. Elle était plus contente de la voir elle que nous.

- Que voulez-vous on n'existe plus quand elles sont dans la même pièce, ajouta Marie-Maud.

- Je vous ai déjà dit que c'était parce qu'elle ne peut pas se passer de moi, plaisanta Lénie en venant dire bonjour à ses amis. Vous m'avez manqué aussi ne vous inquiétez pas. »