Chapitre 41 : Retour à la réalité

990 52 6
                                    

Lénie était allongée dans le lit de sa chambre d'hôtel et elle scrollait sur son téléphone. Elle l'avait récupéré quelques heures auparavant et elle avait été surprise de constater que beaucoup de personne la soutenaient et avaient même été choqué de son départ. Elle recevait une vague d'amour qui lui faisait du bien même si c'était assez flippant de voir son nombre d'abonné augmenter aussi rapidement et également le nombre de message qu'elle recevait. Pour le moment elle préférait ne pas répondre le temps de digérer tout ce qui lui arrivait, mais elle en lisait certains. Les gens s'inquiétaient pour elle par rapport à ce qui c'était passé la veille et Lénie se dit qu'elle allait bientôt devoir donner de ses nouvelles, mais cela allait attendre encore quelques heures. Cela avait été étrange de se réveiller ici plutôt qu'au château. Elle avait été un peu perdue surtout lorsqu'en ouvrant les yeux elle était tombée sur sa meilleure amie qui avait passé la nuit avec elle et non la blonde avec qui elle avait pris l'habitude de dormir. Celle-ci avait dû repartir sur le temps du midi et Lénie s'était retrouvée seule un moment. Elle avait tout de suite demandé si quelqu'un pouvait rester avec elle surtout cette nuit parce que pour le moment elle ne supportait pas le silence qui l'entourait. Au château, il y avait toujours du bruit et même si elle n'aimait pas toujours ça, elle s'était habituée et elle se sentait mal lorsqu'elle était seule. Heureusement, Marie-Maud avait proposé de rester avec elle et Lénie avait accepté et elle attendait qu'elle arrive. La jeune femme était présente la veille lorsqu'elle avait fait le choc émotionnelle et elles avaient pu discuter après avec les anciens qui étaient venu ainsi que les professeurs. Ils avaient réussi à la faire rire et lui changer les idées tout en la rassurant. Cela lui avait fait du bien surtout lorsqu'elle avait retrouvé sa meilleure amie et sa cousine qui avait assistées au prime. Elle avait discuté jusque tard dans la nuit, mais elle n'avait pas vraiment réussi à dormir après. Ses amis lui manquaient déjà et elle avait qu'une envie c'était d'être dans les bras d'Héléna. Elle savait qu'elle était l'une des seule à calmer ses doutes depuis qu'elle était au château et son absence était pire que tout. Cela ne faisait qu'un seul jour qu'elle ne les avait pas vu, mais elle venait de passé 2 mois et demi à vivre avec eux 24h/24 et du jour au lendemain elle ne pouvait plus les voir ni avoir de contact avec eux. C'était assez brutal et la benjamine savait qu'elle allait avoir besoin de temps pour s'habituer à tout cela. Lénie reposa son téléphone lorsqu'elle entendit des coups à sa porte et elle se précipita pour ouvrir. Marie-Maud se tenait devant elle avec un sourire sur les lèvres et elle vint la prendre dans ses bras. La jeune femme savait ce que ça faisait de sortir du château aussi brutalement même si pour Lénie s'était pire puisqu'elle avait passé beaucoup plus de temps qu'elle dans cette bulle coupée du monde.

« Comment tu te sens ? Demanda Marie-Maud en se détachant de la benjamine.

- Honnêtement, je ne sais pas moi-même.

- C'est normal on est tous passé par là et tu ne seras jamais seule d'accord ?

- Merci.

- Il n'y a pas de quoi, on est tous là les uns pour les autres. On est un peu comme une famille tous les 13 maintenant. »

Lénie se mit à lui sourire simplement avant de la laisser entrer dans la chambre pour déposer ses affaires.

« Oh je t'ai apporté quelque chose pour te remonter le moral. »

Lénie fronça les sourcils et elle regarda Marie-Maud se baisser pour ouvrir son sac et sortir quelque chose. Le regard de la benjamine s'illumina et un énorme sourire apparue sur son visage lorsqu'elle vit qu'elle tenait un paquet de croustilles dans les mains. Elle se précipita pour sauter dans les bras de son amie qui se mit à rire.

« Tu es la meilleure !! Merci beaucoup !!

- C'est plutôt Djebril que tu devrais remercier, informa Marie-Maud. C'est lui qui m'a dit que tu adorais ça et que je devrais t'en apporter. Je n'avais pas compris que tu aimais ça à ce point.

Aimée pour de vraiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant