Chapitre 78 : Nouveau single

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« Wow vous vivez ça chaque soir c'est fou ! S'exclama Louis quand ils sortirent après le concert. C'est toujours aussi intense ?

- En général oui, répondit Candice.

- Dites-moi, vous voulez sortir un peu ? Proposa Louis. Je sais que vous repartez bientôt et que vous avez pas mal de boulot encore surtout demain avec la doublette à Bruxelles. Mais je connais un bar sympa pas loin et on pourrait simplement prendre un verre avant que vous rentriez.

- Je suis pour, accepta Axel suivit par les autres excepté Lénie et Héléna.

- Je suis désolée les gars, mais je suis crevée alors ça sera sans moi, déclina Lénie.

- Et moi je vais rester avec elle, ajouta Héléna. Je n'ai pas très envie de sortir. Par contre tu es sure de toi Ju ?

- T'inquiètes pas, je ne ferais rien de plus que parler doucement et pas d'alcool pour moi. Et on ne rentrera pas tard. Surtout que j'ai rendez-vous demain chez le médecin pour voir ce qu'il se passe avec ma voix.

- C'est comme tu le sens, répliqua Lénie. En tout cas bonne soirée à vous et pas trop de bruit quand vous rentrerez s'il vous plait. »

Ils promirent d'être le plus discret possible quand ils rentreraient et les deux femmes dirent au revoir à Louis qu'elles n'étaient pas prête de revoir pour le moment. Puis elles se dirigèrent vers le bus.

« Salut les filles, salua Marie, leur chauffeuse de bus. Vous n'êtes que toutes les deux ?

- Les autres sont sorties, mais on était trop fatiguée, informa Lénie en montant dans le bus suivit par Héléna.

- D'accord. Je dois aller voir Jeff pour régler quelques trucs. Ça vous va si je vous laisse seules et que je ferme le bus ? J'en ai au moins pour une heure voir deux.

- Pas de soucis, assura Héléna avec un sourire. Je vais envoyer un message aux autres pour leurs dire de t'appeler si jamais ils rentrent plus tôt.

- Merci beaucoup. Bonne nuit les filles et à demain.

- A demain Marie ! »

Lénie salua une dernière fois Marie avant de se diriger vers le fond du bus. Elle monta lentement les escaliers en faisant attention à ne pas se faire mal puis elle traversa toute l'allée du haut pour entrer dans le salon. Héléna la rejoignit quelques minutes plus tard et elles s'installèrent confortablement sur les banquettes transformée en lit après s'être misent en pyjama. Lénie se colla directement contre la belge qui déposa un long baisé sur son front.

« Tu veux dormir maintenant ? Demanda Héléna.

- Non pour le moment ça va, même si je commence à être fatiguée.

- Tans mieux, parce que j'ai quelques chose a te faire écouter et le mieux c'est quand même que tu sois réveillée. »

Lénie se releva pour s'assoir alors qu'Héléna attrapa son téléphone.

« Tu sais que je bosse sur deux titres pour l'été et je t'ai déjà un peu chanté les paroles, mais j'ai enfin la version studio et je voulais que tu sois la première à les entendre.

- J'ai le droit à une exclu ? J'en ai de la chance. J'ai tellement hâte de les entendre ! »

Lénie fit le sourire d'Héléna s'agrandir alors qu'elle cherchait ce qu'elle voulait sur son téléphone.

« La première s'appelle Summer Body. »

Héléna lança la chanson et sa voix se fit entendre accompagnée d'un piano. La mélodie était douce et la chanson traitait du problème du « Summer Body ». La pression que les gens, surtout les femmes se mettaient pour être plus maigre durant cette période pour mettre leurs bikinis. Lénie trouvait cela débile de vouloir changer juste pour une saison alors que toute les femmes étaient magnifique juste comme elles étaient. Le plus important était de se sentir bien dans sa peau, peu importe ce que les autres pensent. Lénie n'avait jamais vraiment eu de complexe avec son corps appart quelques détails, comme ses cicatrises de brulures lorsqu'elle était jeune. Mais elle avait appris à s'aimer comme elle était et elle savait que le plus important était qu'elle se sente bien. Elle savait que ce n'était pas le cas pour beaucoup de personne dont Héléna qui avait, encore aujourd'hui, du mal avec son apparence. Lénie la trouvait pourtant magnifique comme cela et jamais elle n'arrêterait de le dire même si elle savait que la belge avait du mal à la croire.

Aimée pour de vraiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant