Chapitre 67 : Brigitte

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Lénie se réveilla lentement dans les bras de sa petite amie encore profondément endormie. Leurs deux corps entièrement nus, étaient collés l'un à l'autre et la brune ne put s'empêcher d'admirer Héléna. Lénie se releva lentement sans réveiller la blonde et elle s'habilla rapidement avant de quitter la chambre sans faire de bruit. La jeune femme se dirigea directement au toilette avant de rejoindre la cuisine pour prendre son petit déjeuné. Elle remarqua alors qu'elle n'était pas seule puisque Brigitte, la mère d'Héléna était assise sur la table et elle mangeait tranquillement en lisant un livre.

« Bonjour Brigitte, salua Lénie en pénétrant dans la pièce.

- Bonjour ma chérie. J'ai été acheter des croissants ce matin, informa Brigitte en montrant un sac au milieu de la table. Et il y a du jus d'orange dans le frigo et du lait si tu veux. Tu peux aussi te faire un café si tu veux. En fait, fais comme chez toi.

- Merci beaucoup. Je vais juste prendre un jus d'orange et un croissant.

- Je vais te sortir un verre. »

Brigitte se leva avant que Lénie ne puisse l'en empêcher et elle lui sortit un verre ainsi que le jus d'orange. La brune la remercia une nouvelle fois en s'installant en face d'elle sur la table pour commencer à manger.

« Héléna dort encore ? Demanda Brigitte.

- Oui. C'est vraiment une vrai marmotte, ria Lénie. D'ailleurs, est-ce qu'elle a toujours eu autant de mal à se réveiller le matin ?

- Toujours. Quand elle était petite je devais toujours aller la réveiller et rester avec elle pour qu'elle se lève sinon elle restait couchée. En grandissant, je n'ai plus eu besoin de venir, mais elle doit mettre plusieurs réveils pour se lever.

- Au château elle était toujours dans les dernières levée avec Djebril et Pierre et souvent c'est Axel qui allait les lever. Enfin jusqu'à ce que je me mette à dormir avec elle.

- Tu es une lève tôt, remarqua Brigitte.

- Plus tôt qu'Héléna en général, répondit Lénie. Mais c'est surtout parce que je me couche beaucoup plus tôt qu'elle la plupart du temps. J'ai besoin de mon quota de sommeil pour fonctionner normalement.

- C'est vrai que j'ai remarqué que tu étais toujours dans les premières couchée au château. Ça ne vous manque pas trop de ne plus être là-bas tous ensemble ?

- Un peu, avoua Lénie. Je suis nostalgique de tous les moments qu'on a passés ensemble là-bas. Pour être honnête j'ai encore un peu de mal à me faire à la vie depuis le château. On a enchainé tellement rapidement avec la tournée qu'on a à peine eu le temps de réaliser ce qu'il se passait. Ce qui me manque le plus au château est notre isolement surtout avec notre téléphone. Je ne suis pas très réseaux et j'ai du mal à me faire à tous ses changements. Mais d'un autre côté je suis tellement heureuse de voir toutes les personnes qui nous suivent et c'est ce que j'ai toujours voulu faire.

- Je vois ce que tu veux dire. Vous êtes vraiment tous à l'aise sur scène et c'est tellement un plaisir de vous voir vous épanouir comme ça. Et c'est normal d'avoir du mal à se faire tous ses changements. C'était rapide et il vous faut du temps pour cela. Mais je n'ai aucun doute que ça ira pour vous tous. Le plus important c'est que vous êtes là les uns pour les autres. C'est beau de voir que vous êtes toujours aussi soudé.

- J'espère que ça sera toujours le cas. Ils sont tous devenu ma famille et je sais qu'on ne voit plus trop les autres à cause de la tournée, mais on garde quand même contact.

- Vous n'avez pas prévu de faire quelques choses après tous les 13 ? Héléna m'en a parlé la dernière fois.

- C'est le plan, confirma Lénie. Mais on doit se mettre d'accord pour les dates. Ce n'est pas le plus simple avec les projets des uns et des autres.

Aimée pour de vraiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant