Point de vue Mia
Florian et Patricia sont repartis en fin d'après-midi. Nous avons beaucoup discuté et c'était vraiment un bon moment. Je vais dans la cuisine prendre un verre d'eau pour reprendre un antidouleur parce que ma tête commence à me faire mal et retourne dans le salon.
J'entends mon téléphone sonner et Oli me le donnes en restant sur le canapé. Je m'installes a côté de lui en lui disant :« - Merci,
- C'est Emie, tu l'as pas eu en visio depuis ce qui t'es arrivée ?
- Non juste au téléphone vite fait hier, je lui ai dit que j'avais des bobos mais c'est tout.
Je décroches la visio.
- Coucou mon bébé !
- Maman ! Olivo !
- Ça va Emie ? Demande t'il.
- Oui, on a vu poneys et lapins aujourd'hui !
- Ah ouais ? Trop cool ça ! Dit-il.
- T'as un gros bobo sur la tête maman !
- Oui mais c'est rien t'inquiètes pas ça va.
- Olivo tu soignes ma maman.
- Oui t'en fais pas je fais attention à elle.
- Si tu faisais attention à elle ça serait pas arriver. Dit mon ex derrière Emie.
Je poses ma main sur la main d'Olivio pour qu'il comprenne qu'il doit se taire.
- Alban premièrement c'est pas de sa faute et deuxièmement c'est pas le moment là. J'ai mal à la tête je vais aller me reposer ok Mimi ? On se rappelle plus tard ?
- D'accord maman, bisous
- Bisous je t'aime.
- Au'voir Olivo
- Bisous Emie. »
Je raccroche et Olivio se lève et va dans la chambre, je le rejoins il est allongé sur le ventre.« - Fais pas attention à ce qu'il dit..
Je m'assois à côté de lui et passe ma main dans son dos dans de lents aller retour.
- Il a raison.
- Non n'importe quoi, tu fais attention à moi. Tout ce qui est arrivé est de ma faute, j'aurais pas dû partir toute seule faire les magasins, si j'étais rester à la maison ça serait pas arrivé.
Il se retourne et me transperce le regard avec ses yeux remplis de colère et de tristesse.
- Si je t'avais proposé de venir avec moi au studio ça serait pas arrivé non plus.
Je prends son visage entres mes mains.
- Peut être que si. On sait pas et on ne saura jamais. Et c'est pas grave, c'est comme ça il faut qu'on passe à autre chose d'accord ?
- Je m'en veux tellement si tu savais.
- Je sais Olivio. Mais vraiment moi je ne t'en veux pas, quand j'ai ouvert les yeux sur le trottoir et que le pompier m'a dit de pas m'endormir je n'ai fait que de penser à Emie et à toi. Je ne voulais pas que tu te sentes coupable de quoi que ce soit. Parce que rien de ce qui m'est arrivé est de ta faute. »
Je l'embrasse, il me sourit. Je me relève du lit et retourne dans le salon pour ranger un peu. Le reste de la soirée se passe tranquillement._______________________________
Samedi 15 juinLe reste de la semaine s'est bien passer, je me suis surtout reposer, je n'ai plus le bandage autour de la tête et ma hanche va mieux j'ai de moins en moins mal quand je marches du coup je me sers de moins en moins de mes béquilles mais j'ai toujours mal quand je suis allongée sur le côté.
Ce matin Oli a rendez-vous dans leurs bureaux pour l'organisation des festivals de cet été.« - Oli, dépêche tu vas être en retard !
- Je vais décaler la réunion j'ai pas envie de te laisser seule.
- N'importe quoi, je vais rester là t'en fais pas. Et puis il faut que je prépares mes affaires pour mon train demain matin. Ça va bien m'occuper t'inquiètes.
Il me serre dans ses bras.
- J'ai pas envie que tu partes, tu peux pas rester encore un peu ?
- Non je peux pas, je dois récupérer Emie demain soir, tu sais que j'aurais adoré rester avec toi mais j'ai déjà décalé mon train de vendredi à demain.
- Une semaine c'est pas assez.
- Je sais, c'est pas assez pour moi non plus..
Il m'embrasse, je le serre un peu plus fort dans mes bras.
- Allez dépêche ton frère va t'engueuler sinon.
- Je reviens vite, tu m'attends pour manger ok ? Et tu me laisses des vêtements à moi s'te plaît que je me retrouves pas avec 3 t-shirt et 2 sweats.
- Oui promis allez file ! Je rigole et ferme la porte à clé derrière lui après qu'on se soit fait un dernier bisou. »
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Le marché
General FictionMia jeune femme de 26 ans, travaille à l'hôpital et passe un marché avec une star du rap lorsqu'il vient voir des enfants malades.