VICTORIA

Chapitre 4

Victoria

Diana et moi sommes installées dans un coin tranquille du restaurant.
Nous attendons notre commande de soupe Miso ainsi que nos sushi.

J'attrape mon verre d'eau et en bois une gorgée en continuant de l'écouter racontée la fois où elle s'était prise les pieds dans un sac à dos en plein couloirs de l'université.

— Je suis tomber au sol devant TOUT les étudiants ! S'exclame-t-elle encore très affectée par cette histoire.

Je rit à sa moue boudeuse.

Au même instant, le serveur dépose nos soupes et un énorme plateau recouvert de sushis devant nous.

J'en salive.

Diana prend une cuillère de sa soupe qu'elle aspire doucement pour ne pas se bruler la langue, tandis que je récupère mes baguettes et fourre un sushi dans ma bouche.

Je mastique la nourriture entre mes dents en écoutant la fin de l'histoire de cette fameuse chute.

— Un garçon est venu m'aider, il s'appeler Danny et puis il ses mis à me draguer.

Je lève un sourcil.

Elle chope un sushi elle aussi tout en gardant le sourire sur son visage.

— Nous sommes sortis ensemble durant deux mois mais il m'a tromper.

— Merde, désolé, marmonne-je en grimaçant.

Elle secoue la tête tout en mâchant son Maki à l'avocat.

— Ne t'en fais pas, j'ai eu largement de temps pour l'oublier et sortir avec d'autres garçons après lui.

Je la fixe, mes baguettes en l'air dans une main alors qu'elle continue à se goinfrer avec les spécialités japonaises.

— Tu as eu beaucoup de petit copain ? Je demande curieuse.

— Mouais, lâche-t-elle la bouche pleine.

Elle fait glisser ses couvert sur la table et prend une gorgée de son verre d'eau citronnée en me lançant un petit coup d'œil en plissant les yeux.

— Tu n'as jamais eu de petit copain ? Me questionne-t-elle.

— Non, ça fait de moi une fille bizarre n'est-ce pas ?

— Tu es bizarre, affirme-t-elle, ce n'est pas parce que tu n'a jamais eu de petit copain que sa changera quelque choses à ton comportement.

Diana s'apprête à prendre une cuillère de sa soupe mais elle stoppe son geste pour lever la tête et me regarder confuse.

Elle pose sa cuillère à soupe dans le bol et s'approche de mon visage.

- Tu es vierge ? Chuchote-t-elle.

J'hoche la tête sans aucune raison d'être gêner pour lui répondre a ce genre de question.

Ses cheveux relever dans une queue de cheval haute fait tirer ses yeux en amande qui me fixe hésitant.

— Dis-moi à quoi tu pense, déclare-je.