Victoria
Le journal poser sur la table à manger ouvert sur la photo de LA famille Stone (au grand complet), me fait de l'œil.
Je soupire et mâche bruyamment mon croissant.
En rentrant des cours vendredi soir, j'ai appris par Gus que mes parents et ma soeur était invitées à un gala à Londres.
Je n'étais pas surprise lorsque je suis arriver chez moi et que mon père a éviter de me parler de cette soirée.
Donc, je suis aller dans ma chambre, sortie ma plus belle robe de ma penderie d'un rouge vif pour qu'on ne voit que moi et je l'es ai rejoins.Le photographe n'étais malheureusement pas là pour prendre un clichés du visage étonné de mon paternel quand il a compris que j'aller m'immiscer parmi eux.
Je pose mes yeux sur mon portable poser à coter de ma fourchette, il s'illumine affichant un message.
Diana.
Mes professeurs sont en grève aujourd'hui. Qu'est-ce que tu en dis de sécher les cours et venir avec moi faire du vélo ?
Je sourit.
En repensant au lycée mes souvenirs me rappel la petite discussion avec mon professeur de littérature l'hors de cette soirée merdique.J'étais tellement en colère contre mon père que je ne m'étais pas gêner de boire de l'alcool devant eux.
Ma tête bourdonner et l'entendre dire qu'il accompagner sa fiancée, c'était la cerise sur le gâteau.J'ai craquer et tout ça en face de monsieur Emerson, je me sens idiote d'avoir été aussi vulnérable.
L'idée de Diana trotte dans ma tête et je me dit que sécher les cours aujourd'hui me fera le plus grand bien finalement.
Tori.
On se rejoins ou ?
***
Nous avons parcouru une dizaine de kilomètres déjà lorsque nous décidons de faire une petit pause.
Diana s'installe autour d'une table de pique nique dans le parc. Elle récupère son sachet dans le petit panier de son vélo et y sort notre déjeuner.
Deux sandwiches au thon, des chips et des canette de soda.
— Comment était ton week-end ? Demande-t-elle après dix minutes de silence en croquant dans une chips.
Je joue avec la tranche de mon pain tout en louchant sur mes doigts.
— Mes parents on était invitées à un gala à Londres, je marmonne.
— Et, apparemment, ça ces mal passer ?
Un oiseau passe au dessus de nos têtes à une vitesse folle, Diana sourit en regardant le ciel grisâtre tandis que je la lorgne en réfléchissant.
— Ils ne voulais pas de moi là-bas alors je m'y suis invitée toute seule.
— Ça, c'est la Tori que je connais.
Je sourit légèrement.
Diana remarque mon air dépitée.— Raconte, lance-t-elle d'une voix douce.
Mes yeux rencontrent les siens et ce contact me fait craquer.
— Mes parents ne m'ont jamais considéré comme ils le font avec ma grande soeur. Je suis celle qu'on évoque jamais dans une discussion. Pendant ce fichu gala, ils ont fait une photo de "famille" sans moi.
Je ne dit pas que je déteste ça parce que en réalité je m'en fiche d'être là mal-aimée c'est juste que... il y'a des moments où j'en ai marre d'être laissé-pour-compte.Je reprend mon souffle face à son regard compréhensif.
— Avant j'étais tout le temps toute seule, je n'avais aucun ami, mise-à-part Gus. Aujourd'hui la seule amie que j'ai a mes côtés c'est toi et... je pensais peut-être que mes parents aller changer de comportement envers moi mais, chaque jours c'est pire que la veille.
— Il y'a une raison pour qu'ils ce comporte ainsi avec toi ? Demande-t-elle d'une voix rauque.
Je secoue la tête en souriant.
— Je suis une adolescente, rebelle et grande gueule mais des parents n'ignore pas leur fille à cause de ça... si ?
— Non, bien sûr que non. T'es parents sont juste... bizarre.
Diana sourit tout en croquant dans son sandwich au thon.
— Comment-sont tes parents ? Je la questionne.
— Normaux, répond-t-elle en souriant.
J'explose de rire.
— Plus sérieusement, Tori. Mes parents ne sont pas riches. Ils vivent dans un petit appartement à Londres et ce serrent les coudes tout les jours...
mon frère et moi avons était des enfants très heureux, même aujourd'hui.Sa petite déclaration envers sa famille me pince le coeur. Je voudrais être pareil et dire à quel point j'ai étais heureuse étant petite mais le meilleur souvenir de mon enfance c'était le jour où Gus m'avais offert mon violon.
Diana me questionne encore un peu plus sur le gala quelques instants avant de changer de sujet.
— Oh, et le garçon du lycée alors ?
Je frissonne rien qu'en pensant à lui.
— Depuis la feuille avec la marque de mes lèvres, rien de nouveau.
Plus les jours passe et plus notre amitié deviens importante à mes yeux. Je m'en veux de devoir lui mentir encore à ce sujet mais je ne sais pas si ça serre à quelques choses de tout lui déballer maintenant.
Nous repartons quelques minutes après avoir terminer notre déjeuner.
Diana me raccompagne jusqu'à chez moi puis elle m'envoie un baiser volant en repartant.
Je rentre chez moi et m'allonge dans mon lit.
Demain je devrais retourner au lycée et je n'en ai pas la motivation. Je dois prendre mon courage à deux mains et me pointer dans la classe de l'homme devant qui j'ai pleurer il y'a deux jours, sans alcool dans le sang cette fois-ci.
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VICTORIA
RomansaLa mauvaise graine. Connaissez-vous cette sensation de se faire ignorer par son entourage ? Lorsque vous êtes assis autour de la table durant le dîner habituel du soir et que vous essayez de parler de choses qui vous font plaisir. Mais, que vous...