Chapitre 30

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Victoria

Épanouie et satisfaite je rejoins la classe de mon premier cour de la semaine. J'ai cet air scotché au visage depuis quelques jours maintenant.
Mes pensées sont encore dans l'appartement de William allonger dans son lit le laissant m'embrasser. Perdu dans ma rêverie je me cogne à un élève qui rejoignait lui aussi la même classe.

— Désolé, s'exclame t'il en ramassant mon sac à dos pour me le tendre.

— Ça va, je m'excuse aussi je ne t'ai pas vue arriver, dit-je en souriant.

Le garçon mesurant ma taille, cheveux brun, yeux bleu vêtu de l'uniforme du lycée me lorgne quelques secondes en souriant.

Je toussote ce qui le fait revenir sur terre. Il secoue la tête en riant nerveusement.

— Oh, euh oui je.. tu, désolé, bégaye-t-il.

Amusée, je sourit.

— Je ne t'ai jamais vue dans ce cour, tu es nouveau ?

Nos camarades s'impatiente de la venue de la professeur dans notre dos fessant un brouhaha incessant.

— Non, je.. j'étais malade durant une longue semaine ce qui explique mon absence.

Je hoche la tête.

— Je suis Edouard, dit-t-il me tendant sa main droite.

— Tori, répond-je.

Nous nous serrons la mains lorsque au même instant madame Green fait son entrée dans la classe. Elle nous demande de nous installer à notre place. Je remarque avec joie qu'Edouard est mon voisin.

Cela fait uniquement trois fois que je suit ces cours de santé et je me surprend à apprécier.
Nous discutons sur les sujets sensibles tel que les drogues et les alcools, j'aime assez l'ambiance. Nous avons des débats, de longues discussions rythmée entre nous chaque jour. Il y'a même eu des disputes, plusieurs ce qui m'a souvent embêté de ne pas avoir pris avec moi mon pot de popcorn.

A la fin du cour, je range soigneusement mes affaires dans mon sac à dos lorsque je ressent une présence près de moi. Je lève la tête et retrouve Edouard.

— Est ce que tu es du genre à déjeuner ?

Je sourit.

— J'aime beaucoup déjeuner oui, pourquoi ? Demande-je amusée par son comportement timide.

— Tu voudrais déjeuner avec moi à la cafétéria ?

C'est une invitation ? Ne me dite pas qu'il essaie de me draguer ?
Son ton sérieux ne peut m'empêcher de faire une blague.

— Seulement si tu acceptes qu'on y aille pieds nus.

Il fronce les sourcils.

— Pied n- pardon ?

Il n'est pas du genre à rire, apparemment.

— C'était une petite blague.

— Oh, une blague oui, il rit, très marrant.

Je plisse les yeux en le regardant étrangement puis je me sépare de lui en sortant de la classe en lui disant que je le rejoindrai à midi.

Cette petite rencontre a faite ma journée.

C'est deux heures plus tard que je retrouve Edouard (mon nouvel ami)

Je sourit lorsque je prend place face à lui autour d'une table de la cafétéria.
Le déjeuner sur mon assiette ne me fait pas vraiment saliver. Une purée de pois chiches et un morceau de boudin.
Heureusement que la pomme est la.

Mon voisin d'en face dévore sa nourriture en quelques boucher, remarquant que je n'y touche pas il fronce les sourcils.

— Tu ne mange pas ?

— Oh, non en fait je n'ai pas très faim.

Il louche sur mon assiette puis sur moi et ainsi de suite.

— Tu veux mon assiette ? Lui-propose-je.

— Merci, dit-t-il ravi en récupérant l'assiette devant moi.

Je le lorgne entrain de s'empiffrer de cette... choses alors que je me pose plusieurs questions sur ce garçon.

— Donc, tu es Londonien ?

— Je suis né à Croydon, et toi ? Tu n'es pas d'ici, affirme-t-il.

— Non, je suis née à New York.

Il lève les yeux en hochant frénétiquement la tête, son regard sur moi me met quelque peu mal à l'aise.

Le bruits des couverts et des discussions tourne autour de nous. Je déjeuner rarement ici, j'ai l'habitude de prendre mon déjeuner seule dans le jardin du lycée ou dans une classe tranquille. Mon meilleur endroit pour déjeuner restera la classe de mon ancien professeur de littérature.

— Dans quel université va-tu étudier ?

Bonne question.

— Oh, je ne sais pas encore, en fait je n'ai aucune université en tête.

— Tu ne vas pas à l'université ?

Sans répondre j'hausse les épaules à sa question.

— Tu es une fille étrange, déclare-t-il me lorgnant comme si j'étais une bête sauvage.

J'éclate d'un rire nerveux alors qu'il baisse le regard pour continuer à manger.

Ok, je n'ai pas d'idées pour mon avenir, on ne peut pas dire que je ressemble à toutes les autre filles du lycée, physiquement comme mentalement. Mais je ne suis pas... étrange.

VICTORIA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant