Chapitre 21

136 8 3
                                    

Victoria

Mes pas vont au ralentis tandis que je traine dans les couloir du lycée pour rejoindre ma salle de classe.

Sa salle de classe.

J'ai pris la fuite durant la fin du dîner l'autre soir et je n'ai pas eu le courage de le regarde tout le long de la soirée.

C'est mieux ainsi qu'on soit éloigner l'un de l'autre.

J'entre dans l'amphithéâtre et sans un regard dans sa direction, je rejoins ma place au dernier rang.

Pendant l'heure de cours j'essaie d'assembler les pièces du puzzle mais en ayant rien écouter au derniers cours je suis perdu.
Je décide de laisser tomber et mon coeur s'apaisent lorsque la sonnerie stridente résonne dans l'établissement.

Je referme mon livre et fourre mes affaires dans mon sac à dos.

Derrière le troupeaux d'élèves j'essaie de me frayer un chemin mais je n'arrive pas à aller plus loins.
Ma hanche cogne contre le coin du bureau en bois de notre professeur.

Il me remarque et ses yeux me lorgne.

— Est-ce que tu peux rester ? Je voudrais te parler, déclare-t-il me surprenant.

Je laisse mes camarades passer devant moi pour quitter la salle de classe.

Mon coeur dans ma poitrine commence a battre de manière très peu délicate.

Nous nous retrouvons seul tout les deux, la porte fermer et nos regard coupable lorgnant l'autre.

— J'aimerais récupérer les clef du studio, annonce-t-il.

Il m'étudie comme s'il attendait que je le supplice de ne pas faire ça mais au contraire.
Je ramène mon sac à dos devant moi et ouvre la petite poche à l'avant pour retirer les clef du studio sur mon porte-clés et je la pose sur le bureau.

— Oh, et j'espère que tu serais heureux avec elle, lance-je plein d'amertume.

Il ne récupère pas la clé, ses yeux concentré sur mon visage.

— Elle ne mens pas, elle.

— Oui, c'est vrai que tu es quelqu'un de très honnête toi, je répond en commençant à sentir la colère monter.

— Je ne vais pas rompre avec ma fiancé pour l'une de mes élève !

Le bruit familier de mon coeur qui se brise résonne dans mon corps.
Je recule d'un pas à la force de ses mots blessants.

— Va te faire voir, marmonne-je avant de marcher rapidement vers la porte et la claquer aussi fort que je le peux lorsque je sort de la pièce.

Qu'est-ce que j'ai pu faire pour souffrir autant.

Ce n'est plus la tristesse qui prend le dessus sur mes émotions mais bien la colère.
La rage.

J'essaie de reprendre mon souffle lorsque la directrice du Lycée passe devant moi.

— Madame Harrison ? L'arrête-je.

VICTORIA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant