Chapitre 11

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Victoria

La nouvelle année qui arrive sera peut-être meilleure.

Nous serons en deux-milles vingt-quatre dans moins de deux heures.
Mes parents ainsi que ma grande soeur ont était invitées à dîner chez un ami et collègue de mon père.
C'est dans ces moments-là où je suis heureuse d'être oubliée.

Je préfère rester toute seule chez moi.

Malheureusement pour moi, une heure plus tard j'entends la porte d'entrée claquer à travers le son de mon violon.

J'augmente mon intensité pour ne pas avoir à entendre leur voix insupportable.
Mes vas-et-viens sur les cordes accélèrent.

Des coups tambourine violemment contre la porte de ma chambre.

— Arrête se vacarme, Victoria ! S'écrie la voix de mon père.

Je n'obéis pas et continue ma musique en jouant plus vite encore.

A quoi bon faire ce qui me dit de faire ?
Ils m'ignorent tout les jours et je ne réagis pas comme lui le fait en ce moment.

Je m'effraie lorsque des coups encore plus fort sont frapper contre la porte.
Des coups de pieds.

La force de ses coups font exploser la porte qui s'ouvre sous la pression.

Je recule de deux pas en écarquillant les yeux.

— JE.T'ES.DIT.D'ARRETER ! TOUT DE SUITE ! Hurle-t-il près de mon visage.

— Sort de ma chambre ! Réponds-je.

C'est la goutte qui fait déborder le vase.

Il arrache mon archet de mes mains et le brise en deux.
Mon coeur ce déchire à ce geste.

Je serre mon violon contre ma poitrine en le protégeant grâce à mes avant-bras.

Mon géniteur me lorgne les yeux rouge de rage.

— Je te haï, lance-je dans un murmure les larmes au bords des yeux.

Il lève la main et sa paume claque contre ma joue dans un coup violent.
Sans regard vers moi, il quitte la pièce.

Je reste abasourdie sur place, une main retenant mon instrument contre moi et l'autre poser sur ma joue rougit.

Les larmes roule sur mes joues me fessant regretter de pleurer a cause de cet homme ignoble.

Je place mon violon dans son étui et m'accroupis pour récupérer mon archet briser en deux.

Mes pas m'emmène en dehors de la maison en évitant le regard de Gus qui s'apprêter à rentrer chez lui après avoir conduit ma famille à ce dîner de nouvel an.

— Tori, tout va bien ?

Je ne répond pas et m'enfui le plus loins possible de cette maison.

Aucun mots ne pourra m'aider à me calmer, rien ne me fera arrêter de pleurer.

J'en ai assez.

VICTORIA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant