Chapitre 29

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Victoria

Cela fessait quatre jours que nous ne nous sommes plus revus, quatre jours depuis notre premier rendez-vous au restaurant.

Il est au alentour de vingt-et-une heures lorsque j'arrive à l'étage de son appartement. J'arme mon poing et frappe deux coups discret sur la porte.

Il ne faut pas moins de cinq petites secondes à William pour ouvrir.
Son sourire me confirme à quel point il est ravi de me revoir.

En un pas, il m'attrape et entoure ma taille de son bras pour me tirer vers lui me fessant lâcher un petit crie de surprise.
Nous entrons dans le studio après que William ai fait claquer la porte derrière lui.

— J'ai l'impression que je t'ai manqué, dit-je en souriant.

— Pas tant que ça, répond-t-il en louchant sur mes lèvres.

Je lève les yeux au ciel, ne croyant pas à ses paroles.

Une fois les pieds poser à terre, je me débarrasse de mon sac à dos que je pose au sol dans un coin du studio et je me tourne face à lui.

Son regard sur moi me fait frissonner.

— Quoi ? Demande-je en riant.

Il hausse les épaules tout en s'avançant.

— Oh rien, c'est juste que... je te trouve très belle, murmure-t-il le compliment.

Mon coeur ne peut s'empêcher d'accélérer sa cadence dans ma poitrine.

Ses cheveux brun légèrement ondulés viennent caresser la peau de mon cou alors qu'il se permet de poser quelques baisers sur ma clavicule.

— Très belle, hein ? Chuchote-je d'un ton taquin jusqu'à ce qu'il me rattrape par la taille pour me soulever et me laisser tomber sur ce que je reconnais être le canapé-lit.

L'appartement étant principalement une grande pièce, William dort sur un canapé-lit qu'il ouvre tout les soirs pour ce coucher et range le matin pour le transformer en canapé. Il étais sans doute préparer à aller ce coucher ce qui explique son lit ouvert lorsqu'il m'y allonge.

Je sourit alors que ses baisers glisse sur ma peau. Incapable de le repousser.
Son contact mes indispensables.
Ma chair est recouverte de frissons.

Puis, à la seconde suivante plus rien, il arrête de m'embrasser.
J'ouvre les yeux et rencontre son regard noir de désir lorgner mon visage rougi.

— C'est dangereux ce qu'on fait, annonce-t-il.

Je fronce les sourcils et me redresse sur les coudes en le questionnant du regard.

— Tu as dit que tu voulais prendre ton temps, tout recommencer à zéro.

— C'est ce que j'ai dit oui, affirme-je.

Ses yeux ose un coup d'œil gêner à mon corps allonger sur son lit. Je passe ma langue sur mes lèvres en souriant.

— J'ai envie de toi, avoue-t-il.

— Et c'est un problème ?

— Oui, parce que je veux respecter ta décision et ce n'est pas en me jetant sur toi que je le ferais, tu-

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