Chapitre 39

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Victoria

Dans moins de vingt-quatre heures, je serais en face de plus d'un milliers d'inconnus.

Je n'y crois toujours pas.
Le stresse m'empêche de terminer mes nuits depuis le jour de l'audition.

Je joue avec la nourritures dans mon assiette lorsque la voix de mon père me sort de mes pensées.

— Victoria, tout va bien ? Demande-t-il.

Mes yeux rencontrent les siens et j'hoche simplement la tête avant de fixer à nouveau mon assiette.

— Tu es sure que tout va bien ? Continue-t-il.

Ma bouche s'ouvre puis se referme.

— Elle doit être stresser, tu sais qu'elle doit bientôt remplir son dossier d'inscription à l'université, Henry, s'exclame ma génitrice.

— Oh, bien sur, excuse-moi ça m'étais complètement sortit de la tête. Je pourrais t'aider si tu veux ?!

Leurs voix me font mal à la tête. Il échangent leurs avis chacun leurs tours me fessant frissonner.
Une goutte de sueur froide coulent de long de mon dos.
Je soupire, pose ma fourchette et les lorgne un après l'autre.

— Il faut que je vous dise quelque choses, dit-je d'une voix assuré.

Deux paires d'yeux louche sur mon visage sérieux. Attendant que je me décide à parler.
Je prend une grande inspiration.

— Je ne veux pas aller à l'université, annonce-je.

Le silence qui s'en suit est si calme que j'en ai la chair de poule.
En entendrait une mouche voler.
Je déglutis plusieurs fois en regardant mes parents l'air abasourdi sur leurs visages.

— Pardon ?! S'écrie ma mère.

— Euh... je... je suis inscrite au festival de Londres ça aura lieu demain soir et je passerais sur scène.

— Ça n'a rien à voir avec l'université !! Tu n'aura aucun avenir en devenant chanteuse !!

— Je ne veux pas être chanteuse maman, je joue du violon, répond-je arrogante.

Comme ci elle ne m'avais jamais entendu jouer dans ma chambre.
Elle me fusille du regard.

— Tu n'as rien à dire ?! Continue-t-elle en fixant mon père.

Un coup d'œil dans sa direction me donne l'impression qu'il s'en fiche.
C'est étrange, mon coeur ce pince.

Mon père ne dit rien, il continue à découper son steak en morceaux tandis que ma mère ce lève de table et monte en furie à l'étage.
Nous laissons mon père et moi seul.

Je joue nerveusement avec la cuillère poser devant moi tout restant silencieuse.

Sans un regard pour moi, il se lève à son tour et quitte la salle à manger.

Un soupire frustré quitte mes lèvres.

***

Je me retrouve assise devant l'une des coiffeuse dans les coulisses du festival.
Le regard de Diana sur moi me stresse d'avantage.

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