Chapitre 18

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Victoria

Mon endroit préféré au monde.

Je vit littéralement dans ce studio depuis deux semaines.

William est moi nous nous rejoignons souvent le soir pour discuter de l'écriture du tome deux de son polar  ou nous dînons ensemble assis à même le sol sur une pile de livres.
Ce sont mes moments préférés.

Si je devais choisir l'un de mes instant favoris passer dans cet appartement, j'en serais incapable.
Il y'en a trop.
Je suis heureuse.

Mon portable poser sur le pouf à mes côtés ne cesse de vibrer. Diana me harcèle depuis dix minutes en me questionnant sur notre soirée.

Je relis pour la troisième fois le début du deuxième tome que William écrit depuis quelques jours maintenant.
Je suis fan de son écriture.

Il me fascine, tout chez lui me fascine.

Un jour, nous étions assis l'un en face de l'autre, je réfléchissait à un nouveau personnage pour son histoire et il m'a avouer qu'il pourrais rester dans cet appartement en ma compagnie pour l'éternité.

Je risque d'avoir un problème cardiaque a ses côtés, mon coeur sursaute beaucoup trop souvent.

Le bruit de la clé tournant dans la serrure m'alerte de son arrivée imminente.

Un sourire relève mes lèvres, je ferme les yeux pour faire mine de dormir.

Le son de la porte grinçant arrive à mes oreilles. Un instant plus aucun bruit n'apparaît mais quelques secondes plus tard ses pas font trembler mon corps.

La porte se referme, il approche de moi.

Je ne peux empêcher mon sourire.

— Pourquoi me regarde-tu ? Demande-je en gardant les yeux fermer sachant tres bien qu'il me lorgne.

Son petit rire résonne à mes oreilles.

— Tu ne dors pas, murmure-t-il plus proche de moi que je n'aurais penser.

— Je ne dors pas, je m'allonge juste et ton regard sur moi m'embête.

— Tu a l'air stupide les yeux fermée, tu sais ? Me taquine-t-il.

Mon œil gauche s'ouvre pour le regarder faussement vexer par son commentaire taquin.

A l'instant où je remarque à quel point il est proche de moi, je frissonne.

— C'est toi qui a l'air stupide.

— Wow, quel remarque sanglante. Tu n'as aucune idée à quel point cela me fait mal, dit-t-il sarcastiquement.

Mon œil se referme sa phrase me fessant sourire jusqu'à me faire mal a la mâchoire.

— Peut-être que la couleur de mes yeux te manque ? Je répond sur le même ton sarcastique que lui.

Il rit lorsqu'au même moment je pousse un soupir l'invitant à continuer de me taquiner.

VICTORIA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant