Victoria
Il peut se passer énormément de choses en trois jours.
Comme par exemple, la relation entre mon père et moi qui a changer du tout au tout.
Mon père est rentrer de l'hôpital. Les médecins lui on demander de survivre encore une petite semaine dans cette chambre avant qu'il puisse rentrer à la maison mais il en était incapable.
Maintenant qu'il va mieux, il veux recommencer sa vie là où elle c'était arrêter.
Je ne sais pas ce qui a changer entre nous mais je me sens moins seule dans ma vie depuis ces trois jours.Mais il me manque quelqu'un.
Je frappe deux fois sur la porte puis je patiente en titubant le bout de mes doigts.
La porte s'ouvre.
— Salut, dit-je en souriant lorsque je croise son regard.
William me sourit à son tour.
— Salut.
Il se pousse me laissant entrer dans le studio.
Je me retrouve debout au centre de la pièce, les mains lier et le souffle couper.— Comment va ton père ? Demande-t-il.
— Oh, il va beaucoup mieux. Les médecins voulait le garder quelques jours pour être sûr de son état de santé mais il a eu très envie de rentrer.
Mes yeux scrute son corps habiller d'un pantalon de survêtement noir ainsi qu'un teeshirt blanc.
Il toussote me fessant revenir sur terre.— Euh... je- je n'aurais peut être pas dû venir, bégayé-je.
— Ça me fait plaisir que tu sois venu, vraiment, répond-t-il pour me rassurer.
J'hoche la tête frénétiquement.
Aucun de nous ne disons quoique ce soit plusieurs secondes.
Nous nous lorgnons sans que l'un d'entre nous ne parlions.— Comment se passe l'écriture du tome deux ?
Il soupir.
— Je n'ai pas vraiment avancer.
— Pourquoi ?
— Parce que tu n'étais pas là, déclare-t-il en me fixant intensément.
Son regard lorgnant mon visage glisse sur la courbe de mes lèvres, me fait frissonner.
— Je peux regarder ?
William ne détache pas ses yeux de mon visage pendant plusieurs secondes avant de rejoindre son bureau.
Il prend place sur son siège et ouvre l'ordinateur alors que je m'installe en face de lui sur une chaise basique.Je pose ma main sous mon menton en le regardant trouver son écrit.
Il fait tourner l'écran en face de moi me laissant lire ce qu'il a fait en me absence.En réalité, rien n'a bougé. Il est toujours au même stade que la dernière fois où j'ai lu le premier jet.
— Tu m'as manquer, lance-t-il.
Je relève les yeux de l'ordinateur pour rencontrer les siens.
Mon coeur accélère sa cadence.— Toi aussi, murmure-je.
Il referme l'ordinateur mais il ne bouge pas d'un millimètre. Nous pourrons rester ainsi pendant des heures. Nos yeux contemplent le visage de l'autre.
— J'ai rompu avec Jane et c'est la vérité cette fois-ci. Tu peux questionner Diana elle m'a aider à emmener mes affaires ici.
Son regard louche sur une valise, deux grand sac de sport et un carton poser dans le coin du salon.
Un sourire relève mes lèvres.— Ne me déteste pas, supplie-t-il.
— Je ne te déteste pas.
— Non ?
— Non... Bien que j'ai pensé à vingt manières de te décapiter, rajoute-je ne pouvant m'empêcher de sourire.
Il pose ses coudes sur le bureau me regardant d'un air amuser.
— Et laquelle paraissait la meilleure ?
— Au sécateur, le jardinier de ma mère en a un très bon, mal affûté.
— Je comprend, pas question d'aller trop vite.
— Exactement.
Je me laisse tomber sur le dos de la chaise en soupirant. Mes yeux se posent sur le canapé du salon. Quelques mauvais souvenirs me reviennent en tête.
Il ces excuser mais moi aussi j'ai fait n'importe quoi. Je tourne la tête vers lui ma bouche s'entre ouvre prête à me faire pardonner mais il m'en empêche en me coupant.
— Ne t'excuse pas pour ça.
— Si, je dois le faire... j'ai étais si stupide ce soir-là.
— Tu sais quoi ? J'en ai assez de penser à nos erreurs alors je te propose quelque chose.
Son contact me surprend lorsqu'il attrape ma main.
— Oublions tout et recommençons à zéro.
Je sourit.
— D'accord, accepte-je.
— D'accord, répète-t-il en souriant.
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VICTORIA
RomanceLa mauvaise graine. Connaissez-vous cette sensation de se faire ignorer par son entourage ? Lorsque vous êtes assis autour de la table durant le dîner habituel du soir et que vous essayez de parler de choses qui vous font plaisir. Mais, que vous...