Chapitre 41

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Victoria

J'ai l'impression d'être une chose insignifiante.

Tout mon entourage me ment. On ma menti depuis petite alors je ne suis plus étonné.

Mais mon coeur ne peut pas supporter le mensonge venant de lui.
William est la personne en qui j'ai le plus confiance sur cette terre.

Il est une heure vingt-cinq lorsque je remarque la batterie de mon téléphone chargé à dix pour-cent.

Je soupire.

Mes yeux contemplent les étoiles illuminent la nuit noire alors que les vibrations des messages continuent.

Je ne sais pas quoi faire.

Rentrer chez moi ? Je n'ai pas envie de retrouver mes parents et ressentir cette ambiance étrange entre nous.
Il est hors de question que j'aille chez Diana et me retrouver en face de Lauren et Elijah dans l'état où je suis.

La seule possibilité est de prendre une chambre d'hôtel mais je doute qu'à cette heure-ci ils acceptent encore des réservations.
Je n'ai pas d'argents.

Cette dernière penser me fait soupirer.

Je déverrouille mon portable et hésite quelques secondes au dessus de son contact avant de l'appeler.

Il ne faut pas plus de deux sonneries pour qu'il décroche.

— Allo ?

— Je veux que tu me fasse la promesse de ne plus jamais me mentir, commence-je.

Son souffle s'accélère.

— C'était la pire erreur que j'ai pu commettre, je te promets que plus jamais j'aurais de secrets pour toi, plus jamais.

Un sourire relève mes lèvres.

— Rentre à la maison, mon amour.

— Je ne suis pas prête à avoir une discussion avec mes parents, répond-je.

— Non, je ne parle pas de rentrer chez tes parents, je te demande de rentre chez nous, au studio.

Chez nous.

J'ai étais stupide, je me suis traiter de tout les noms toute la soirée en repensant au fait que je t'avais cacher cette chose. Je ne t'ai pas menti pour faire plaisir à Gustave mais simplement par peur de te voir malheureuse.

Je me redresse en serrant mes jambes près de ma poitrine et soupire.

— Je t'aime, Victoria Stone, avoue-t-il.

Les larmes brouillent ma vue. Je ferme les yeux et lâche une longue inspiration lente.

— Je rentre.

Sans attendre une seconde de plus, je raccroche et cours de toute mes forces les quelques kilomètres qui nous séparent.

J'arrive environ une dizaine de minutes plus tard à son appartement. En frappant comme une folle contre la porte d'entrée j'ai bien peur d'avoir réveiller tout le voisinage.

VICTORIA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant