Victoria
Mon coeur va s'arrêter à tout moment.
William et moi avons eu une discussion hier soir par rapport a cette histoire avec mes parents et Gustave.
Il a réussi à me convaincre d'avoir une conversation avec ce dernier.Je soupire et frappe deux fois à sa porte d'entrée.
Quelques secondes plus tard, Gustave m'accueil.Ses yeux sont écarquillés au moment où il me remarque au pas de sa porte.
Un petit sourire lève le coin de ses lèvres.Sans rien dire, il se décale sur la droite et me laisse entrer dans l'appartement.
Je ne suis jamais venue ici, c'est étrange de voir pour la première fois l'endroit où habite mon ami.
Le silence me pèse.
— Tu... tu veux quelques choses à boire ? Demande-t-il en bégayant.
— Non, merci.
Mes yeux font le tour de la pièce, un salon cosy.
Je m'avance pour arriver dans la salle à manger ou je prend place autour de la table.Nerveuse, je ne sais pas où placer mes mains. A tel point que je me retrouve à serrer mon sac à main contre mon ventre.
Les battement de mon coeur s'intensifie lorsque Gustave s'assieds en face.Nous restons silencieux de longues minutes, incapable de décider qui devrais commencer à parler.
Heureusement, il prend la parole.
— Félicitations pour le classement du festival.
— Oh, merci, répond-je timidement, c'est un peu grâce à toi, ajoute-je en évitant son regard.
Un nouveau silence.
Ça commence à me mettre dans l'embarras cette situation.
Je lève la tête et ose enfin un regard dans sa direction.— Depuis quand le savais tu ?
Il soupir.
— Le soir de ton anniversaire.
Le souvenir de cette soirée me reviens.
Je me souviens avoir avouez à Gustave ma découverte sur la paternité de mon père.J'hoche la tête.
— Vous étiez... amoureux ? Maman et toi ?
Il secoue rapidement la tête.
— Je me souviens que ce soir la t'es parents avait donner une réception et j'avais bu. Nous nous sommes croiser dans le jardin et... c'est arriver.
Ses yeux brun me lorgne un instant pour essayer de percevoir une réaction chez moi.
La seule choses que je remarque, ce sont la couleur de ses yeux qui sont identiques au miens.Je baisse la tête pour fixer mes doigts.
— Je ne pourrais jamais remplacer ton père, Victoria, continue-t-il.
Une nouvelle fois, nous nous regardons, les regards liés. La respiration saccade.
— Tu es une fille exceptionnelle mais... je ne suis pas prêt à endosser ce rôle. Henry le fait bien mieux que moi. Je t'aime énormément et j'espère que tu me le pardonneras un jour mais je ne serais pas capable d'être un bon père.
Mise à part les battement saccadé de son coeur et le mien qui ce brise, il n'y a aucun bruits autour de nous.
Je ne peux m'empêcher de le regarder, incrédule.
Incapable d'accepter ses mots. Même s'il ne veut pas être mon père, je veux qu'il reste mon ami.Sa décision est prise.
Il continue de me regarder comme si j'étais sur le point de lui jeter mon sac à main au visage mais je ne fait rien.
Un simple hochement de tête et je me lève de la chaise.
Gustave m'arrête sur le chemin tandis que je m'apprêter à sortir de l'appartement. Il tire mon avant bras vers lui pour me faire tomber sur son torse.
Ses bras m'entoure tout en me serrant contre lui.— Je ne réussirais pas à être un exemple pour une fille aussi unique que toi.
Une larme coulent sur ma joue.
Je ne peux m'empêcher de le serrer à mon tour.— Merci pour tout ce que tu m'as appris lorsque j'étais petite, merci pour le violon, marmonne-je contre son teeshirt.
Il hoche la tête et caresse la racine de mes cheveux.
— William est un bon type.
Je sourit.
Nous nous séparons quelques secondes après notre accolade puis dans un dernier regard, sans un mot. Nous nous disons adieu.
***
Allonger dans le canapé-lit de l'appartement, je soupire en relisant mes notes de cours.
Le lycée est terminer depuis une semaine maintenant.
Je suis donc enfin libre.
Libre de faire ce que j'ai envie.La porte d'entrée s'ouvre fessant apparaître mon petit ami.
Il pose les sachets de course au sol et s'approche de moi.— Comment ça c'est passer ? Demande-t-il.
J'hausse les épaules.
— Il a dit qu'il n'étais pas prêt à prendre cette responsabilités.
— Quel responsabilité ?
— D'être mon père, répond-je d'une voix peiner.
William m'attire à lui pour m'assoir sur ses cuisses. Sa main rassurante masse délicatement la peau de mon épaule.
— Je suis désolé.
— Tu n'as pas à l'être. Étrangement, je suis soulagée qu'il m'ai dit cela, je respecte son choix. C'est juste... un peu triste de penser que j'ai perdu un ami.
Il hoche la tête puis m'embrasse tendrement.
Un autre problème refait surface dans mon esprit.
Mes parents.
Je devrais avoir une discussion avec eux pour savoir s'ils me considèrent encore comme leur fille.
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VICTORIA
RomanceLa mauvaise graine. Connaissez-vous cette sensation de se faire ignorer par son entourage ? Lorsque vous êtes assis autour de la table durant le dîner habituel du soir et que vous essayez de parler de choses qui vous font plaisir. Mais, que vous...