Chapitre 37

229 14 2
                                    

Victoria

Depuis mes seize ans, je rentre dans des lieux interdits à mon âge grâce à ma fausse carte d'identité.
Heureusement, à partir d'aujourd'hui je n'ai plus besoin de mentir.

Je ne suis pas une grande fan de mon anniversaire. Tout mes anniversaires on était oublier ou éviter depuis bien longtemps. Je ne me rappelle pas vraiment de mon enfance donc c'est pour moi un mystère de savoir si j'ai eu droit à une bougie à mes un an.

Mes parents me répondez souvent (ce n'est qu'un anniversaire, une journée ça passera) à chaque fois que je demander si je pouvais fêter cette date.
Ma grande soeur elle, a toujours eu droit à ce genre de fête.

M'apprêtant a sortir de ma chambre et rejoindre ma meilleure amie à notre café habituelle du samedi matin, je trébuche sur une énorme boîte poser à même le sol devant la porte de ma chambre.

Je râle après avoir faillit tomber puis je remarque une petite enveloppe poser sur la boîte. Je déballe de papier et lit le contenu.


     "J'ai hâte de te voir la porter "
                                             W.E

Un sourire illumine mon visage lorsque je reconnais ses initiales. Je récupère la boîte en essayant tant bien que mal à la faire passer par la porte.

Quelques minutes plus tard, je fixe le cadeau sur mon lit sans pour autant y toucher.
Mes pensées sont en ébullition, j'ai peur de ce qu'il a pu m'offrir.

Enfin, je prend mon courage à deux mains et défait le noeud qui garder le couvercle fermer.

Mes yeux brillent de la beauté qui se trouve devant moi.

Je passe mes doigts délicatement sur la soie en soupirant.
C'est une robe.
Une robe en soie.
De la vraie soie.

Une photo de la robe porter et poser sur le tissus.
D'un rouge vif la robe prêt du corps épouse parfaitement les formes du mannequin. Je la contemple encore quelques minutes avant d'approcher mon nez et sentir l'odeur du neuf.

— Il est fou, murmure-je pour moi.

Quelques oiseaux chantonnant devant ma fenêtre me font lever les yeux vers l'extérieur. Le soleil du printemps illumine la ville.

Je sourit puis range la robe à nouveau dans sa boîte avant de réaliser à quel point je suis en retard.

En rejoignant le couloir de l'entrée pour récupérer mes clés, j'entends la voix de mon père m'appeler au loin.

— Oui ? Demande-je presser.

— Viens ici quelques minutes ! S'exclame-t-il.

Je fronce les sourcils, les talons de mes cuissardes résonnent dans la maison alors que je rejoins la salle à manger.

Ou je retrouve mes parents, debout autour de la table à manger, une bougie planter dans la pâtisserie.

Je déglutis.

— Joyeux anniversaire, déclare-mon père.

— Bon anniversaire, Victoria, suit ma mère.

Ils ont l'air si heureux et.... Normaux.

VICTORIA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant