Victoria
Les minutes paressent des heures.
Je me retrouve assise sur le banc du parc de la fameuse soirée de saint-Sylvestre en attendant la venu de mon professeur de Littérature, mon violon poser sur mes cuisses.
Il est tard, le ciel sombre et le vent glacial.
Mon corps tremble et je ne connaît pas le coupable de ses tremblements, le vent ou le stresse.
Stresser de me dire que j'ai une sorte de rendez-vous secret avec mon professeur à vingt-deux heures passer.
Mon coeur sursaute lorsque j'entends des pas lourd arriver vers moi.
Je le reconnais et me détend.
Monsieur Emerson s'approche de moi.
Mes yeux s'écarquillent en remarquant ce qu'il porte ce soir.
C'est la première fois qu'il est aussi confortablement vêtu.
Un bas de jogging ainsi qu'un sweat-shirt gris.
— Bonsoir, Victoria.
Je sourit les joues rougit.
— Bonsoir.
Alors qu'il avance, je me lève du banc mais il s'installe à son tour.
Je fronce les sourcils.
— Nous allons rester ici ?
— Ou veux-tu aller ?
— Je ne vais pas jouer du violon dans ce parc.
— Pourquoi pas ?
— C'est... étrange, rie-je.
— Je m'en fiche que ça soit étrange, je veux t'entendre jouer.
Ses yeux me fixent intensément et le salopard doit savoir qu'ils sont ma faiblesse, il sourit.
Je râle en sortant mon violon de son étui.
— Un morceau, ordonné-je.
Il hoche la tête en se calant contre le banc.
Les bras croiser sur la poitrine il me contemple sans bouger le temps d'un morceau.
Je me sens si nerveuse.
Mise-à-part Gustave personne ne m'a jamais entendu jouer.
Personne ne sait jamais intéressé à ma passion.
Cet instrument qui m'aide à libérer toute cette pression tout les jours.
Je perd le contrôle et commence à jouer d'une manière vigoureuse en augmentant mes vas-et-vient sur les cordes du violon.
L'archet neuf est un outil très agréable à tenir en mains.
Après quelques minutes de "spectacle" je joue la dernière note et me stoppe.
Mon professeur me regarde sans ciller puis il se redresse et applaudit.
La nuit noire cache suffisamment mes joues rougit par son encouragement.
Je retourne m'assoir à ses côtés et range mon violon dans sa protection.
— C'etait... impressionnant, Victoria. Tu as un réel talent.
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VICTORIA
RomanceLa mauvaise graine. Connaissez-vous cette sensation de se faire ignorer par son entourage ? Lorsque vous êtes assis autour de la table durant le dîner habituel du soir et que vous essayez de parler de choses qui vous font plaisir. Mais, que vous...
