Chapitre 48

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William

Pour ne pas être surpris par le père de ma merveilleuse petite amie, je décide de me lever aux aurores.

Mon portable affiche quatre heures vingt du matin lorsque je me lève du lit.

Victoria dort paisiblement depuis que nous avons couché ensemble il y'a quelques heures.

Son sommeil m'inquiète.
C'est dernier jours, elle serais capable de s'endormir n'importe où et n'importe quand.

Je soupir en me baissant pour récupérer mes vêtements éparpillés au sol de sa chambre.

Pour la première fois, je me retrouve dans son univers.
Je m'apprête à enfiler mon teeshirt mais je m'arrête lorsque je remarque une photo de ma petite soeur et Victoria.

Mon coeur est en train d'exploser de bonheur.

Je l'aime tellement.

Mes yeux parcourent la pièce du regard mais je n'y trouve rien de plus personnel que cette photo.

— Tout est au studio, entende-je sa petite voix fatiguée.

Je rencontre ses iris qui me font frissonner. En souriant, je fait deux pas pour m'assoir a nouveau sur le matelas.

— Toutes tes affaires sont au studio ?

— Je n'avais pas grand choses de toute manière, répond-t-elle.

Je louche sur ses seins et son corps encore nues après nos ébats de la veille.
Elle sourit.

— Il fait encore nuit, chuchote-t-elle en remarquant la lune illuminant la nuit noire.

— J'ai préféré me lever tôt pour partir et ne pas me faire choper par le grand méchant loup.

Elle rit.

— Quel heure est-il ?

— Quatre heures trente.

Elle râle et laisse l'arrière de sa tête rencontrer une nouvelle fois son oreiller doux.
Je plisse les yeux.

Ma main caresse son avant bras, nos regards ne se lâchent pas.

— Mon amour ?

— Mmh ? Marmonne-t-elle en me regardant intensément.

— Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

Elle froncent les sourcils.

— J'ai bien remarqué à quel point tu étais fatigué ces temps-ci, dit moi ce qu'il ce passe ?

— Rien, je vais bien. C'est... j'ai eu une année compliquée mais je vais bien, affirme-t-elle.

— Tu en es sure ?

— Certaine.

Elle sourit puis s'approche de moi en posant plusieurs petit baisers tendre sur ma mâchoire.

— Je t'aime, chuchote-t-elle en léchant mes lèvres.

Je ne répond pas, à la place je dévore sa bouche.

VICTORIA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant