Chapitre 27

127 7 0
                                    

William

Si il y'a une choses que je pourrais regarder pendant des heures c'est bien Victoria mangeant son fondant au chocolat à la petite cuillère.

Je ne salive pas du chocolat fondu ou de la boule de crème glacée mais bien de ses lèvres généreuses.

Cette femme me rend fou.
( si je ne le suis pas déjà)

Elle lève les yeux vers moi en souriant, le bas de sa lèvres enduite de chocolat. J'attrape la serviette en coton blanc pour essuyer la tache.

— Je t'emmène dans un restaurant chic et tu mange comme une enfant, la taquine-je légèrement.

Elle plisse les yeux en prenant une cuillerée de crème chantilly.

— Toi même tu n'y crois pas à tes paroles, idiot.

— Idiot ?

Je m'approche d'elle en posant les coudes sur la table et serre l'une de ses mains dans la mienne.

— L'idiot voudrais retrouver son élève favorite dans son cours de littérature dès lundi.

Elle perd son sourire et baisse les yeux vers son assiette. Mon coeur s'accélère.

— Quoi ? Demande-je impatient.

— En fait, je préférerais éviter de revenir dans ton cours.

— Tu n'es pas sérieuse ?

Sa cuillère en argent tombe dans son assiette.
Mes sourcils se froncent à son aveu.

— J'y ai réfléchi et je me dis que si je n'étais plus dans ton cour il y aurait moins de regard ambiguë entre toi et moi et ainsi il y aurait moins de danger.

— De danger ?

— Les lycéens ont les yeux partout. Surtout les adolescentes alors je pense que c'est une bonne solution.

Un silence pensant s'installe entre nous. Je lâche sa main et me laisse tomber sur le dos de ma chaise.

— Donc, tu ne sera plus dans ma classe.

Elle secoue la tête.

— Et, quel est ta nouvelle matière ?

— Santé, la prof a l'air super et le sujet me plaît beaucoup.

— Je peux très bien t'apprendre les premiers gestes de secours ou bien les risques de l'alcool et les drogues !

— Je n'ai-

— Pour ce qu'il s'agit de sexualité je peux rajouter la pratique au cours ! La coupe-je sérieusement.

La merveilleuse fille en face de moi explose de rire.
Le son de son rire me fait frissonner.

Je suis fou d'elle.

— William ! S'exclame-t-elle faussement gênée.

Mon sourire ce transforme en une grimace lorsque je me rend compte qu'elle ne changera pas d'avis.

Elle s'approche de moi en dévoilant un sourire rassurant.

— Ce n'est pas parce que je ne serais pas dans ton cours que je ne serais pas dans ta tête, murmure-t-elle.

— Tu y es depuis un moment déjà, répond-je.

— C'est une très bonne nouvelle.

Je me redresse et dépose un long baiser sur ses lèvres.

Après avoir payer l'addition, j'attrape sa main et l'emmène à ma voiture.
Dans l'habitacle, l'air est lourd. Je suis prudent en posant doucement ma main sur sa cuisse.

Elle relève la tête vers moi en souriant puis elle m'embrasse.
Nos lèvres se percutent urgemment. Les souffles court et nos corps bouillant.

Un vent glacial frappe mon visage alors qu'elle se sépare de moi et s'installe à nouveau correctement sur sa place.
Je la fixe accablé.

— Tu sais que je pourrais arracher tes vêtements avec une main si je le voulais ?

Elle rit.

— William, je veux y aller doucement.

Je fronce les sourcils mais elle continue m'éclairant sur ses doutes.

— Nous avons fait des erreurs au début parce que nous étions trop pressé, je veux faire les choses bien cette fois-ci.

Mes yeux la fixe. Je contemple la femme qui est assise à mes côtés, la femme qui a changé mon point de vue sur le monde extérieur.
Cette femme qui au delà de ses dix-sept ans est devenue l'être humain le plus important de mon existence.

Je lui donne raison en embrassant tendrement sa bouche puis je démarre pour la raccompagner chez elle.

En quittant l'habitacle de ma voiture, elle laisse avec moi l'odeur de son parfum fruitée me donnant des vertige de plaisir.

VICTORIA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant