Chapitre 16

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Victoria

Son souffle dans mon coup me fait frissonner.

Ce parfum mentholé qui n'appartient qu'à lui traverse mes narines pour me monter à la tête et me faire révulser des yeux.

Ses mains font glisser mes cheveux court sur un côtés et sa bouche s'approche de ma nuque.

Il pose ses lèvres douce délicatement sur le creux de mon épaule.

La bouche entrouverte, j'essaie de comprendre comment respirer correctement.

— Nous... devions parler... livre, marmonne-je d'une voix rauque.

— Je t'avais dit que je n'allais pas réussir à me concentrer à tes côtés.

Un petit sourire relève mes lèvres en me séparant de lui.

J'accroche mon sac à dos sur mon épaule et je rejoins le bas des escaliers pour prendre place sur son bureau.
Les fesses poser sur le bois froid je le lorgne de la ou il est.

Très rapidement, il descend les marches deux par deux pour arriver en face de moi.

— Tu ne peux pas m'échapper, Victoria.

— Qui a dit que je voulais m'échapper ?

Il sourit et son visage s'approche du mien.
Frôlant ses lèvres contre les miennes.

— J'ai du rouge à lèvres, annonce-je.

— Je l'avais remarqué.

— Tu veux réellement m'embrasser alors que je suis maquiller ?

— Rien ne pourra m'en empêcher. Pas même ton rouge a lèvres qui rend tes lèvres si appétissantes.

Je lâche un petit rire en posant mon front sur son torse.

— Appétissantes ?

Ses yeux vert me regarde intensément, si intensément que je ne pourrais pas dire ou je me trouve en ce moment.
Tout est éphémère autour de nous.

Mon professeur a l'air de comprendre à quel point il me rend folle car sans prévenir il plaque ses lèvres sur les miennes.

Le baiser et plus doux que celui de la veille mais cette fois-ci ces plus excitant plus... sensationnelle.

Debout entre mes jambes recouvertes d'un collant noir et ma fameuse jupe rouge, William ce permet de poser les mains sur mes hanches pour m'attirer à lui.

Mes poiles s'hérisse.

Je le veux plus proche.
J'ai envie qu'il me touche, me caresse.

Mais pas ici.
Pas dans cette salle de classe.

Je le repousse gentiment en souriant lorsque je remarque sa bouche recouverte de mon rouge à lèvres.

— Ça te vas vraiment bien, tu est à croquer ! Rigole-je.

Il lève les yeux au ciel.

VICTORIA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant