Prologue

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Victoria

Les douces notes de musique résonnent dans mes tympans, le volume réglé au maximum masque le brouhaha incessant des voitures et de ses conducteurs agacée au volant.

Tout le monde s'empresse de rentrer chez eux après une longue journée de travaille.
Je fixe du regard une mère de famille enlaçant sa petite fille qu'elle vient sans doute récupérer à la crèche.

Un petit sourire étire mes lèvres en contemplant l'amour que partage les deux femmes mais je grimace en sentant quelqu'un retirer d'un geste vif l'écouteur dans mon oreille, me sortant de ma bulle.

— Je parle dans le vide depuis plus de dix-minutes ! S'agace la voix de la femme qui me sert de mère.

Mes sourcils se froncent à son commentaire.

- Ah, parce que tu me parler ? Réponds-je.

Avec son tailleur Chanel au ton lilas et sa chevelure blonde attachée en chignon banane sophistiqué ma mère est LE cliché de la femme d'un riche homme d'affaires.
Un homme qui par ailleurs n'est pas très démonstratif de l'amour qu'il ressent pour sa femme.

Les joues rougit par l'énervement, elle décide de remettre ses lunettes et tourne la tête pour éviter mon regard comme la peste.

Je lève un sourcil et mes yeux rencontrent ceux de mon acolyte dans cette vie de mal aimer.
Gustave est mon meilleur ami et c'est étrange car cet homme qui travaille pour notre famille depuis des années a déjà cinquante ans.

Il est le seul qui me vois tel que je suis.

Au bout de dix-minutes de trajet, nous arrivons dans le quartier Green St a Mayfair en Angleterre.

Gus se gare devant ce qui semble être notre futur appartement. Il ouvre la portière du coter de ma mère qui sort du véhicule tel une duchesse.

J'abaisse la poignée et pousse la porte pour sortir à mon tour de l'habitacle à l'odeur nauséabonde de cuire neuf.

A un mètre de moi, je ressens le regard agacée de ma génitrice.
Mince, c'est vrai, j'ai ouvert moi même ma porte pour sortir du véhicule alors que mon chauffeur est là pour ça.

Oups ?

J'évite de poser mes yeux sur elle et m'avance vers l'allée en pierre anciennes.
L'extérieur paraît assez simpliste mais au moment où la chère Madame Stone ouvre la porte je me rend compte à quel point la façade de cette maison peut être trompeuse.

Nous entrons dans un énorme couloirs. Les murs, les sols et les plafonds sont tous décoré de carrelage blanc au marbre doré.
Mes pas m'emmènent dans une cuisine gigantesque équiper des dernière machines multifonctions des plus grand cuisiniers.

Je m'apprête à râler lorsque mes yeux ce posent sur la vitre donnant sur un jardin recouvert de fleurs ajoutant des dizaines de couleurs au ton vert des buissons et des arbres.

Je rejoins ma mère installée sur le sofa du canapé. Une jeune femme passe devant moi pour lui apporter une tasse remplie de son mélange de matcha et lait de soja à la vanille.

- Où est ma chambre ? Demande-je en contemplant les moulures au plafond.

- Je n'en ai aucune idée.

Elle prend une gorgée de sa potion verte avant de se caler dans le fauteuil en velours.

Je lui présente mon dos et grimpe l'escalier pour rejoindre l'étage et trouver ma chambre.

Le couloirs des chambres doit faire un kilomètre de long il y'a une dizaines de portes donnant accès à je ne sais quel pièces.

J'en ouvre une au pif et tombe sur une chambre décorée dans les ton rose bonbon.
Ça, c'est pour la princesse de la famille, (bien évidemment que ce n'est pas moi).

Felicity Stone, LA princesse.
Enfant aimée et chéri par ses parents (qui, soit du temps passant sont les miens aussi).
Ma grande soeur et ses talons aiguilles sont en ce moment même en plein cours à l'université d'Oxford.

Je secoue la tête et ouvre une puis deux et trois portes. Lorsque j'arrive à la dernière porte au fond du couloir je prie dans ma tête pour que ça soit une chambre faite pour moi.

Je pose à plat ma main contre le bois décorer de moulures argenté.

Un sourire illumine mon visage et j'explose littéralement de joie.

La chambre parfaite ce dresse devant mes yeux.
Un lit Royal au draps rouge et blanc trône au centre de la pièce. Comme le reste de la maison, les murs et les sols est en marbre blanc et doré.

Une petite porte jumeler à la chambre donne sur une salle de bain luxueuse ainsi qu'un petit dressing de l'autre coter.

Mes yeux sont émerveillé par la beauté du rouge bordeaux que j'aime tant.

Je reconnais rapidement mes trois grandes valises noir poser au pied du lit ainsi que mon étui à violon lui aussi noir.
Je récupère un petit post-it coller sur l'une des valise.

J'ai demander à faire monter tes affaires
dans cette chambre des la première seconde
ou je l'es visiter je t'y ai vu devant la fenêtre
en jouant de ton violon.
Gustave.

Mon sourire s'élargit et je me laisse tomber sur le lit king size de ma nouvelle chambre.

VICTORIA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant