Chapitre 47

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Victoria

J'ai l'impression d'être une inconnue dans ma propre maison.
Cette impression, je la connais depuis toujours en réalité mais aujourd'hui, c'est différent.

Je me rend compte à quel point je suis dépendante de sa présence.
Nous avons passer une seule nuit séparer l'un de l'autre et je suis dépaysée.

Il est sept heures vingt-six.
Sur la pointe des pieds, je rejoins la porte d'entrée pour pouvoir sortir de la maison et rejoindre mon petit ami.

Là clé en mains, je m'apprête à la fourrer dans la serrure.

— Tu n'y arrivera pas, entende-je dans mon dos.

Je me retourne et croise le regard sérieux de mon père.
Mes sourcils ce froncent.

— Nous avons fait changer la serrure hier soir, tu ne sortiras pas d'ici.

Un rire nerveux m'échappe mais la lueur dans ses yeux ne change pas.
Je déglutis et essaie de m'être la clé dans la serrure.

Rien ne marche.
Ma deuxième et troisième tentative est un échec.

— Donne-moi le double ! M'exclame-je en faisant face à mon père.

— Non, répond-t-il sèchement avant de quitter le couloir.

Il n'y a aucune issus possible.

Toutes les baies vitrées donne sur le jardin hyper protégé par des barrières.
Impossible d'essayer de sortir par l'une des fenêtres je me casserais une jambe et un bras sur le coup.

Je laisse furieusement tomber mes chaussures au sol et remonte dans ma chambre.

***

Après ma petite crise de nerf, je me suis endormie sur mon lit.

Toutes ces émotions m'épuise.
Je suis fatigué tout le temps, à n'importe quel heure de la journée.

Je soupire en récupérant mon portable poser sur la table de chevet.

Une dizaines de notifications s'affiche lorsque je le déverrouille.
Les messages inquiets de William et les appels manquer me font de l'œil

Je l'appel rapidement.

Aucune réponse.

Un nouvel essai... rien.

Je m'effraie au moment où des coups sont donner sur la baie vitrées de ma chambre.
La peur me tiraille d'abord mais alors que je m'approche et remarque qui est entrain d'escalader la façade de l'appartement, je sourit.

— Tu es fou ! Dit-je dans une voix basse en ouvrant la fenêtre sur William.

Il me fusille du regard en refermant derrière lui.

— Je suis fou ? Tu ne m'as pas répondu de toute la journée ! S'exclame-t-il d'une voix rauque.

Je m'avance pour plaquer ma main sur sa bouche.

— Tu veux être tuer ce soir ? Marmonne-je.

Il fronce les sourcils, apparemment en colère par mon manque de réponse à ses appels et messages.
William repousse ma main de sa bouche puis il soupir.

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