Chapitre 35

232 15 1
                                    

Victoria

Les souvenirs de la Victoria New-yorkaise refait souvent surface.
Les fugues, les vols, mes entrées dans des lieux réservé au plus de vingt et un ans tandis que j'en avais seize.

Cette époque ne me manque pas.

Pour être honnête, la Victoria londonienne me plaît d'avantage.
Calme, réserver mais le même caractère que l'ancienne est plus attractive.

Installer en face de la directrice du Lycée, Madame Harrison et moi même étudiant le faux discours d'excuse d'Olivia.

La femme au cheveux poivre et sel nous a toutes les deux convoquer pour discuter de notre petite bagarre dans les couloirs.

— Je suis tellement, tellement désolé de m'en être prise à toi Tori, termine la fille à mes côtés.

La tête haute, je fixe la directrice qui me donne à mon tour la parole.

— Quel est ta version, Victoria ?

Je soupire.

— Ma version est simple. Olivia m'a insulté alors que je n'avais rien fait mise-à-part saluer son petit copain. Je l'ai gifler et je ne m'en excuse pas.

Olivia tourne vivement la tête vers moi l'ai abasourdi tandis que la femme assise derrière son bureau ne bouge pas d'un poil.

— Je ne m'excuse pas parce que Olivia m'a fait louper mon examen de biologie par jalousie.

Après un hochement de tête, Madame Harrison me demande de quitter son bureau gardant avec elle Olivia.

Un nouveau bâillement aigu sort de ma bouche lorsque j'arrive dans le couloir pour rejoindre mon cours.

La journée va être longue.

***

J'émerge doucement de mon sommeil lorsque une odeur salivante chatouille mes narines.

Quelques bruits arrivant de la cuisine me font me redresser. Je grimace alors que mes pieds nus frôlent le sol froid du studio.

En frottant mes yeux j'arrive dans la cuisine et découvre avec stupéfaction un William debout derrière sa plaque de cuisson remuant des œufs brouillés dans une poêle.

Un rire sort d'entre mes lèvres dévoilant ma présence à l'homme devant moi.

Il sourit.

— Tu es réveillé, devine-t-il.

— Sa sent très bon, qu'est-ce que tu fait ?

— Eh bien, sachant que je ne suis pas un très bon cuisinier j'ai repenser au fait que je fait de très bon œufs brouillé.

Je m'approche de lui en déglutissant plusieurs fois, le bruit de mon ventre gargouille entre nous.

— Assieds-toi, je vais te servir.

J'obéis en prenant place autour de la table au centre de sa petite cuisine. William pose devant moi une assiette garni d'œufs au fromages.

VICTORIA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant