William
Je découpe un morceau de mon rosbif tout en essayant de ne pas lever les yeux vers la jeune fille assise en face.
Je n'y crois pas qu'elle soit l'amie de Diana.
La fameuse amie !Il y'a quelques minutes ma petite soeur nous a raconter leur rencontre plus que chaotique.
Bien sûr, elles ont éviter de dire que tout ça s'était passer dans une boîte de nuit réputée de la ville.
Diana ayant dix-neuf ans à le droit d'entrer dans ce genre d'endroit.
Hors, mon élève et ses dix-sept ans n'avais rien a faire là-bas.Mes parents ont l'air d'adorer la nouvelle amie de ma soeur.
Mon père raconte depuis de longues minutes à quel point son travail a l'usine étais compliqué pour lui.Aujourd'hui, ils ont tout les deux des soucis de santé qui ne peuvent leur permettre de continuer leur travaille.
— Que font t'es parents dans la vie ? Demande ma mère à la brune.
Elle parait mal à l'aise en essayant d'attraper un haricot vert dans son assiette.
— Mon père est avocat, répond-t-elle.
— Wow, c'est un sacré métier, déclare mon père.
— Oui il... Est souvent pris par son boulot.
Mon élève hoche la tête tout en passant une main dans ses cheveux court.
Ses yeux me regardent intentionnellement puis elle les baisse rapidement.
Je me rappelle du soir au gala lorsque sa famille l'avait évité l'hors de la photo de famille et de son craquage devant moi.— William, Tori est une bonne élève au lycée ? Demande ma petite soeur.
Je soupçonne cette petite peste de vouloir faire la curieuse.
Des l'arrivée de son amie à la maison, Diana a réagit bizarrement.
Je connais ma soeur et j'en suis sûr elle a quelque choses derrière la tête.— Pas vraiment.
La concerner lève la tête vers moi en plissant les yeux. Son regard me donne envie de rire mais je me contente d'un petit sourire discret.
— La littérature n'est pas mon fort.
— Notre Will aussi détester la Littérature au lycée mais une dizaine d'années plus tard il est devenu un écrivain célèbre, annonce ma mère.
Merci, maman...
C'est toujours un plaisir pour moi de discuter de ma carrière d'écrivain à la retraite.
— Vous êtes écrivain ? S'étonne mon élève.
— Je l'étais.
Elle fronce légèrement ses sourcils parfaitement droit.
— Oh, je t'en prie arrête de parler au passé. Tu est un très bon écrivain !
Ma mère déteste que j'abandonne ma passion ainsi. Elle ce lève de sa chaise et attrape mon dernier livre publié il y'a trois ans.
Un roman policier.
Elle revient à table et lorgne le livre avec fierté.
— Je peux ?
Victoria tend la main vers mon bouquin.
Ma mère lui donne et mon coeur rate un battement en la regardant faire tourner mon livre entre ses mains.
Elle caresse la couverture en le retournant pour lire le résumé.
— Il a l'air très intéressant, annonce-t-elle.
— Tu peux le garder si tu veux. De toute manière nous on avons un autre exemplaire, avoue mon père.
— Vous en êtes sur ?
— Oui, bien sûr.
Elle sourit à mon père.
Avant de poser le polar sur la table au coter de son assiette, Victoria pose sur moi un air gêné.
Je me sens à mon tour très craintif de laisser l'une de mes élève lire mon dernier livre écrit il y'a trois ans.
Elle, en particulier.
Nous passons au dessert tout en écoutant les anecdotes de lycée de notre père.
Puis maman raconte l'histoire de leur rencontre.Victoria paraît émerveillé par le discours de ma mère.
J'ose un regard sur son visage.
Ses cheveux brun touchant la courbe délicate de ses épaules sont détachées laissant des mèches rebelles se coller à ses joues.
Je louche sur ses pommette et plisse les yeux lorsque je me rend compte qu'un grain de beauté en forme de coeur trône en dessous de son œil.Ne regarde pas.
Évite de les regarder.
Non, non...C'est déjà trop tard.
Mes yeux ce pose sur ses lèvres maquiller et pleine.Je déglutis.
Elle s'humecte la lèvres inférieur me fessant sortir de ma trans.
Quelque minutes plus tard, j'ai prétexté une fatigue inattendue pour prendre mes jambes à mon coup et m'enfuir.
Pourquoi cette fille me fait-t-elle ressentir autant de choses à la fois ?!
Il faut que je la sorte de mon esprit.
Plus compliqué a faire qu'à dire maintenant qu'elle est l'amie de ta petite soeur.
Diana retournera à l'université dès la semaine prochaine. J'aurais donc moins de soucis à me faire en la croisant chez mes parents.
Elle est mon élève.
Nous devons nous voir qu'aux heures de cours !
Pas en dehors.Je dois penser à elle uniquement pour les cours pas avant de m'endormir !!
Son visage à la peau hâlée ne doit pas faire irruption dans mon imagination lorsque je ferme les yeux.
C'est interdit.
J'arrive dans l'ascenseur de mon immeuble et me fixe dans le miroir en face de moi.
Mes yeux brillent tandis que mon sourire s'élargit lui seul.En poussant la porte de mon appartement je me rend compte que Jane n'est toujours pas à la maison.
Je pousse un soupir puis après une douche je m'allonge dans mon lit en essayant de chasser ce visage de mon esprit.
Cette odeur vanillée me hante.

VOUS LISEZ
VICTORIA
RomanceLa mauvaise graine. Connaissez-vous cette sensation de se faire ignorer par son entourage ? Lorsque vous êtes assis autour de la table durant le dîner habituel du soir et que vous essayez de parler de choses qui vous font plaisir. Mais, que vous...