Chapitre 38

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William

Souvent, lorsque je rentrer à la maison le soir j'avais l'habitude de corriger les copies de mes élèves pendant des heures en m'endormissent pratiquement sur mon bureau.
Depuis quelques semaines (depuis qu'une petite brune hante mes pensées) j'ai totalement perdu le fils.

Une pile d'une semaine de travail m'attend sur mon bureau.

Je soupir en prenant place sur mon fauteuil m'apprêtant à noter chaque feuilles.
La première en main, je récupère mon stylo lorsque mon portable vibre plusieurs fois de suite.

Le message provient d'un numéro inconnu.

Inconnu.

J'aimerais vous parler, c'est très important.

Je fronce les sourcils en tapant vivement sur le clavier.

William.

Qui est-ce ?

Inconnu.

Gustave.

D'abord étonner en découvrant de qui il s'agit, je n'ai pas le temps de répondre qu'il continue à écrire.

Inconnu.

Je suis en bas de chez vous.

Il faut que je monte, c'est urgent.

A son message, je me lève de mon fauteuil pour m'approcher de la fenêtre du salon donnant vue sur la rue. Je reconnais la voiture qui avait récupérer plusieurs fois Victoria.

William.

Montez.

La peur qu'il ai pu arriver quelque choses à Victoria me fait frissonner.

Quelques secondes après mon dernier message, il sonne à la porte. Je me précipite pour ouvrir et découvrir Gustave.

— Victoria va bien ? Demande-je directement.

Sans aucun regard pour moi, il garde la tête baisser et entre dans mon appartement sans même demande la permission.
Je le fixe intensément marcher nerveusement devant moi.

— Gustave ! Victoria va t'elle bien ?! M'exclame-je un peu plus sur les nerfs.

— Elle va bien, répond-t-il en continuant de faire les cents pas.

Un soupir soulagée sort d'entre ma bouche mais son comportement stresser ne m'aide pas à me détendre.

— Pouvez-vous arrêtez de faire les cents et me dire enfin ce qu'il ce passe ?

Ses yeux brun et son visage pâle me lorgne. Il paraît soudain si apeuré.

— Je... je suis le père biologique de Victoria.

Aucun mots ne sort de ma bouche. Je reste stoïque debout face à cet homme qui m'avais menacer il y'a quelques jours et qui est maintenant en pleine crise de nerfs.

VICTORIA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant