VICTORIA

Chapitre 2

Victoria

Une nouvelle journée en enfer.

J'arpente le couloir de mon lycée pour rejoindre la salle de classe ou se déroulera mon cours de mathématiques.

Mes camarades de classe sont sûrement déjà installés à leur place tandis que je traîne encore un petit peu.

Fixant mes jambes habiller d'un collant noir ainsi que de ma jupe au carreaux rouge, je me cogne contre quelqu'un.

— Putain, tu peux pas-

Je presse mes lèvres entre elles pour éviter d'insulter l'homme devant moi.

Monsieur Emerson.

Il sert ses mains sur mes épaules en me fessant reculer, sourire au lèvres.

— Continuer Mademoiselle Stone, qu'alliez vous dire ? Demande-t-il en affichant un air amusé.

— Je n'avais pas vue que c'était vous.

Je fait un pas en arrière pour me dégager de son toucher.
Il fixe mon épaule avant de reculer à son tour, se rendons compte à quel point toucher une de ses élève ainsi est... étrange.

— Excusez-moi j'ai-

— C'est moi qui vous bouscule et c'est vous qui vous excusez ? Réplique-je amusée.

Il laisse échapper un petit rire intimidé.

Lorsque mon regard se lie au sien, je remarque la couleur de ses yeux d'un vert aussi foncé que les branche d'un sapin de noël.

Je fixe ensuite le reste de son visage.
Barbe de trois jours mal tailler, nez droit, sourcils fournis, une petite moustache recouvrant ses lèvres rosé.

Il s'éclaircit la gorge ce qui m'aide à me sortir de ma contemplation.

Perturber, je n'émet plus aucun bruit et m'enfuie pour rejoindre la classe de mon professeur de Mathématiques.

Je suis troubler le restant de la journée par mes pensées qui me rappelle la couleur de ses yeux.

***

Assise à l'arrière de la voiture je rêvasse en fixant le bout de mes doigts jouant avec le revers de ma jupe.

Ça m'énerve d'avoir tout le temps les pensées ailleurs depuis que j'ai eu le malheur de m'approcher aussi près de mon professeur de Littérature.

Je soupir en essayant d'éviter mes réflexions et attrape mon petit miroir de poche dans mon sac à dos contenant toute mes affaires de cours.

Je réajuste mon rouge à lèvres en ajoutant une couche du maquillage sur ma bouche.

— Tout va bien ? Demande mon ami derrière le volant.

Je re bouchonne le tube de rouge a lèvres et le lance dans mon sac à nouveau.

— Mhh...

Lorsque j'ose un regard dans le rétroviseur intérieur je remarque le froncement de sourcils de Gus.

— Tu es bien silencieuse, discerne-t-il.