Chapitre 31

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William

Son parfum enivrant me fait frissonner.
A chaque fois que je suis en compagnie de cette fille j'ai cette impression d'avoir de la fièvre.

J'ai souvent chaud avec elle a mes côtés mais lorsque ses petites mains caresse ma peau je suis frigorifiée.

Allonger dans mon canapé-lit une petite couverture cachant à moitié nos corps nus après nos ébats, je fait glisser mes mains derrière son dos pour la soulever et cacher mon visage dans le creux de son cou.

Cette odeur enivrante.

On m'a dit que j'étais étrange aujourd'hui, déclare-t-elle d'une voix enroué.

— Je ne vais contredire personne.

Elle frappe légèrement l'arrière de ma tête me fessant sourire en relevant les yeux vers elle.

Le problème avec moi c'est que je n'en ai jamais assez d'elle. Victoria essaie de se défaire de mon emprise mais je l'en empêche en attrapant son téton dans ma bouche, je la taquine en embrassant et suçant son bouton rose.

— Qui est-ce qui t'a dit cela ? Demande-je concentré sur ses petits seins parfait.

Elle gémis.

— Un garçon de mon cours.

Sa réponse me fait lever les yeux vers elle.

— Et pourquoi a t'il dit que tu étais étrange ?

Les baisers et quelques morsures que je laisse à son sein la déconcentre, elle laisse l'arrière de sa tête tombe sur un oreiller sans me donner de réponse.
J'interromps ma taquinerie en me redressant pour la regarder sérieusement.

— William, continue...

— Répond-moi.

Elle relève enfin les yeux me lorgnant insatisfaite.

— Te répondre à quoi ? Demande-t-elle d'une voix basse.

— Ce garçon, pourquoi a t'il dit que tu était étrange ?

— Oh, elle se redresse en frottant son œil, nous avons discuté ensemble pendant le déjeuner et il m'a poser plusieurs questions sur le chemin que je voulais prendre pour l'université. Je lui ai répondu que je ne penser pas à ça et il m'a dit "tu es une fille étrange".

L'air me manque, l'atmosphère me paraît bizarrement terne. La jalousie caresse mon ventre commençant à faire bruler mes reins.

Je déglutis.

— Et... c'est qui ce garçon ?

— Nous sommes dans le même cours de Madame Green, je l'ai rencontré aujourd'hui il était malade durant ma première semaine d'arrivée.

— Son prénom ? Demande-je sèchement.

Elle entend mon ton frustré ce qui la fait froncer les sourcils.

— Edouard. Est-ce que ça va ? Tu a l'air-

— Je suis fatigué, tu devrais rentrer chez toi.

VICTORIA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant