Chapitre 51

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William

Cette voix si familière viens ruiner toute la bonne humeur que je ressentais il y'a quelques secondes.

Le père de Victoria est visiblement mal à l'aise de voir débarquer Jane à notre table.
Il ne se lève pas à son arriver mais elle se penche pour l'embrasser.

Je ressens ma petite amie devenir à son tour nerveuse de revoir mon ex fiancé ce soir.

Ma main serre la sienne pour la rassurer lorsque la blonde nous remarque.
Elle lève un sourcil (exagérément carré) au ciel.

— William, lâche-t-elle en rencontrant le regard de Victoria à mes côtés.

Jane croise les bras sous sa poitrine puis elle se met à rire nerveusement.

— Il y'a un problème, non ? Déclare-t-elle en se tournant vers Henry, vous avez accepté cette relation ?

Monsieur Stone reste silencieux en souriant.

— Vous avez pactisé avec l'ennemi ?! Continue-t-elle.

— William n'est pas notre ennemi, Jane. Il est le petit ami de ma fille.

Je manque de m'étouffer avec mon verre de vin lorsque Henry Stone ce met à me défendre.

— Ils sont dix ans d'écart ! C'est malsain !

Victoria, qui était silencieuse depuis un moment se met à rire.

— Malsain ? Dite-moi, qui est-ce qui a fait suivre son ex par un détective privé ?

— D'ailleurs, mademoiselle Wesley, saviez vous qu'espionner la vie d'autrui est un acte punissable par la loi ? Continue l'avocat de la famille.

— Et c'est le meilleur avocat du pays qui vous le dit, termine Victoria en souriant malicieusement.

Si elle savait à quel point je la trouve sexy quand elle joue sa grande gueule.

La peau de Jane déjà si claire, devient blanchâtre.
Je sourit intérieurement.

— Nous étions amis, Henry, répète-t-elle ahuri.

— Je choisirai toujours ma fille plutôt que n'importe qu'elle amitié.

Mon ex lâche un grognement sourd avant de taper du pied et sortir de la salle de réception en furie.

Les deux blondes de la famille ne peuvent s'empêcher de rire.
Henry termine son verre de whisky en souriant contre le cristal. 

Victoria a mes côtés ce lève de sa chaise sans prévenir et accourt au toilettes.
Je fronce les sourcils et me lève pour la suivre.

Sans prévenir, j'entre dans les wc pour femmes faisant pester une brune devant le miroir.
Je ne donne pas d'importance et rejoins la cabine fermer.

Heureusement pour moi, elle n'est pas fermer à clé. Je pousse la porte et la découvre agenouiller devant le toilette entrain de rendre son dîner.

— Merde, marmonne-je en m'avançant.

Après avoir fermer à clé je l'aide en ramenant ses cheveux court dans une queue de cheval que je maintient avec ma main.

Elle relève la tête et baisse la cuvette en appuyant sur le bouton pour tirer la chasse d'eau.
Sans un regard ni un mot, elle se lève et rejoins un lavabo ou elle se rince la bouche.

Je la suit.

— Tout va bien ? Demande-je d'une voix douce.

Elle tire un morceau de papier, s'essuie les lèvres puis elle éclate en sanglots.

— Je suis désolé, vraiment, vraiment, désolé, marmonne-t-elle le visage contre mon torse.

— Hey, mon amour, que ce passe t'il ?

Je n'attend pas de réponse tout de suite. Nous restons ainsi quelques minutes, je caresse délicatement la racine de ses cheveux en essayant de la réconforter tout en trouvant ce qui l'a fait réagir ainsi.

Après avoir cesser de pleurer, elle soupire et fait un pas en arrière.
Elle ouvre son sac à main en bandoulière et y sort un test de grossesse.

Son regard apeuré n'ose pas me faire face.
Elle fixe le bâtonnet dans sa main.

— Je suis enceinte, dévoile-t-elle.

Qu'est ce que je dois faire ?

La, tout de suite ? Je dois faire quoi ?
Sauter de joie ? Pleurer ? Crier ? Hurler ?
Faire un malaise serai une bonne solution.

Mais, je préfère être lâche.
Je sort des toilettes et rejoins le balcon de la salle de réception.

Elle doit me détester ou peut être me haïr.
Pour l'instant je ne peux rien faire de plus, que de réfléchir à cette situation.

Je n'ai jamais penser a mon futur et/ou si j'allais être papa.
Cette question n'a même jamais frôler mon esprit.

Mais, c'est elle. C'est Victoria.

Elle est si jeune et notre relation est nouvelle.
Cela fait seulement quelques mois que nous sommes officiellement un vrai couple.

Nous nous connaissons par cœur, nous sommes follement amoureux et heureux.

Le coeur battant la chamade je marche sur mes pas pour retrouver l'amour de ma vie.
La porte fait littéralement vibrer les murs lorsque je la referme derrière moi en arrivant dans les toilettes.

Je la remarque, encore debout devant le comptoir du lavabo un papier en main essuyant ses larmes.

Je me déteste de lui avoir fait de la peine.

Mes pas s'approche doucement d'elle pour ne pas la brusquer.

— Tu sens tu prête ?

Elle lève les yeux vers moi et hoche la tête.

— Je... j'ai fait ce test ce matin et toute la journée je n'ai cesser de me poser cette question dans ma tête. La réponse est oui, je suis prête.

Son regard apeuré par ma réaction me pince le coeur.

— Tu pense l'être aussi ? Me demande-t-elle d'une petite voix.

Je déglutis.
En deux pas je suis littéralement coller à elle.

— Tu es l'amour de ma vie, Victoria Stone. Je n'ai jamais penser à être papa mais... depuis que je suis au courant, ça veut dire depuis à peine cinq minutes, je me demande pourquoi je ne pourrais pas l'être ? Je t'aime comme un fou, donc, oui je suis prêt.

Elle rit tout en reniflant. Je sourit et prend son visage en coupe pour essuyer ses larmes sur ses joues.

— Je t'aime, tellement, dit-t-elle.

Mon visage ce coince dans le creux de son cou pour humer son odeur fruitée et me délecter de son parfum si ensorcelant.

— C'était à cause de ça mon envie de chocolat, marmonne-t-elle contre mon épaule, nous faisons rire au éclat.

VICTORIA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant