Chapitre 17

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William

Je pense tellement à elle, ça me rend fou.

Notre dernière soirée passer ensemble date de vendredi soir, nous sommes lundi matin.

Tout ça entre nous est arriver trop vite.
Je ne sais pas comment nous décrire.

Les mots que je lui ai lâcher l'autre soir me hante.

Laisse moi le temps de rompre avec elle.

Dans un élan de folie je lui ai dévoilé que j'allais mettre un terme au couple que nous formons Jane et moi.
Ce n'est pas vrai.

Je devrais la quitter, pas à cause de mon élève qui prend toute la place dans mon esprit mais à cause de nous.
Notre couple est brisé depuis bien longtemps.

La peur me tiraille, je ne pourrais pas mettre fin à notre relation aussi brutalement.

Ce que je ressens pour Victoria est totalement différent de mes débuts avec Jane.
Tout est décuplé.

Le danger rend la situation encore plus excitante.
L'interdît me pousse à l'embrasser.

Son jeune âge n'est qu'un chiffre.
Elle a moins de dix ans que moi.

Assis derrière mon bureau je me redresse pour ouvrir le tiroir qui dévoile la fameuse feuille d'exercice marquer par ses lèvres.

J'en ai tellement profité de ses généreuse lèvres l'autre soir, qu'en partant elle n'avais plus une trace de son maquillage.

Un sourire malicieux étire mes lèvres en repensant à cette nuit.

Sa peau brûlante sous mes doigts.

Je rêvasse sur mes fantasmes déjà réalisé lorsque la porte de ma classe s'ouvre sur les premiers élèves qui me salut en entrant.

Ils entrent en ce bousculant et en riant bruyamment, je m'apprête à leur faire une remarque mais les mots ne sortent pas de ma bouche alors qu'elle fait son arriver.

Ses cheveux habituellement raide sont aujourd'hui légèrement bouclés ce qui les rend un peu plus court.
Elle porte son uniforme du lycée, ses jambes couvertes de hautes chaussettes noir lui arrivant en dessous de la jupe.
Un morceau de peau est découvert ce qui me fait déglutir en repensant à mes mains caressant ses cuisses.

Elle ne m'adresse aucun mots, ni regard en continuant son trajet pour rejoindre sa place.
Je sort de ma contemplation lorsqu'un crie strident me fait réagir.

Les deux jeune garçons s'amusent à embêter une de leur copine.
J'interviens en leur ordonnant de s'assoir si il ne veulent pas faire un tour chez la directrice.

Avant de rejoindre mon bureau et commencer mon cours, mes yeux se posent sur Victoria.
Elle a le regard perdu dans le vide en fixant l'extérieur à travers la fenêtre.

L'heure est passer.
Les élèves de terminale quitte ma classe.
J'espère qu'elle s'arrête à mon bureau pour me dire bonjour mais elle ne le fait pas. Au lieu de quoi, elle ne me regarde pas et sort de la pièce.

Mes sourcils se froncent.
Nous devons être discret, je suis au courant mais elle aurais pu me voler un baiser ou deux avant de rejoindre son prochain cours.

VICTORIA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant