Scène 67 : Alka retrouve la mémoire

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Alka marchait dans la pièce, tout surpris. Il entendait les chuchotements surpris des autres. Alka n'en faisait pas attention, il se concentrait sur la femme qui marchait devant. Il s'approcha d'elle.

Alka : on va marcher encore longtemps ?

Rey : sois patient, mon chéri. On est presque arrivé.

Alka : pardon.

Rey : tu étais plus patient à l'époque. Il tourna la tête vers elle.

Alka : je ne comprends pas... je ne comprends rien.

Rey : elle soupira et leva les yeux. Elle lui mit la main sur son épaule et le regarda. Tu comprendras lorsque tu auras récupéré ta mémoire.

Alka : le garçon regarda lentement sa mère surpris. Elle lui sourit. Maman...

Leia : Rey... as tu des armes ?

Rey : bien sûr. Les armes sont ma religion, Générale.

Jacen : eh bah... elle est bizarre, ta mère.

Aaron : je trouve que Laura la ressemble beaucoup, vous ne trouvez pas. Ils arrivèrent dans une salle plongée dans le noir. Rey alluma la lumière discrètement. La pièce était composé de machines étranges et d'un lit d'hôpital. Leia regarda la pièce quelques instants.

Leia : pas très sécurisée pour une salle qui est sensé comporté les mémoires de millions d'enfants.

Rey : Alka, tu commence.

Alka : d'accord. Jacen releva la tête paniqué et tendit la main vers son frère.

Jacen : attendez ! Vous êtes sûre que ça marche ? On ne l'a jamais essayé, non ?

Rey : faites moi confiance. Alka regarda son frère et lui fit un signe de se calmer. Le garçon regarda son frère s'allonger sur le curieux lit. Alka leva la tête vers sa mère.

Alka : vas y.

Rey : bien. Elle posa sur la tête de son fils un casque. Elle alluma la machine et s'assit aux commandants. Elle regarda les données. On est parti.

Les ventilateurs s'allumèrent et se mirent à vrombir, Jacen serra son poing, se sentant impuissant. Menji regarda Alka qui ne semblait pas effrayé plus que ça.

Rey : je suis désolée... mais je crois que je ne vais pas pouvoir t'en dormir.

Alka : ce n'est pas grave.

Rey : ça risque peut-être de faire mal.

Elle posa lourdement son doigt, sur un bouton. Le garçon se souleva avec violence. Il hurla, sentant sa tête se déchirer en 2 : une pointe semblait entrer dans son cerveau. Quelques secondes plus tard, une pluie de souvenirs tombera sur lui. L'enfant serra les dents. Il se mit à trembler.

Tout lui revenait, même les souvenirs les plus enfouis. Il se rappelait des moments passés avec sa mère lorsqu'il était tout bébé. Il se rappela des moments passés avec sa sœur. Même un passage entier de sa vie lui revint mémoire.

Il était assis dans l'herbe, il avait 3 ans. Il regardait sa mère qui semblait s'occuper de sa sœur, en la portant dans ses bras. Elle était en colère contre elle, la jeune enfant ne se laissait pas faire.

Rey : LAURA ! Combien de fois t'ai je dit de ne pas partir ? La fillette se débattait. Elle pleurait même.

Laura : l... lâche moi !

Rey : tu profite qu'on se rassemble pour tu t'enfuir ! Tu es vraiment coquine !

Laura : ce n'est pas vrai !

Rey : Ben ! Peux tu t'occuper d'Alka ?

Le dénommé Ben se retourne vers le garçon et le regarda surpris. À cause du soleil, Alka avait du mal à voir son visage. Mais tout ce qu'il pouvait dire c'est que la silhouette de l'homme était immense et menaçante. L'homme soupira et se baissa.

Ben : tu crois ?

Rey : mais oui ! C'est ton fils, enfin ! Si tu as réussi avec Laura, tu réussira avec Alka !

Ben : oui, oui.

Rey : n'aie pas peur... il soupira et s'abaissa doucement. Il lui tendit la main. Alka regardait sa sœur et sa mère. Laura semblait se débattre comme une petite folle, et sa mère ne voulait pas la lâcher.

Ben : ALKA ! Le petit garçon se tourna vers l'homme surpris. Il recula un peu. Pardon... je t'ai fait peur, c'est ça ?

Il recula encore. L'homme l'effrayait plus que tout. Alka le reconnut, c'était le suprême leader. Il comprit ses yeux s'ouvrir et ses doigts se mirent à trembler. Bien qu'il n'était que spectateur dans ce souvenir, il sentait la peur qu'il l'avait envahi ce jour là.

Alka : Papa ?

Ben : oui, c'est moi, ton papa. Le garçon se mit à pleurer, effrayé. L'homme aux cheveux noirs le regarda, surpris. Pourquoi pleure tu ?

Alka : je...

Ben : il lui caressa gentiment les cheveux. Je ne te veux aucun mal, mon grand. Il s'approcha de lui. Le garçon se leva. Son père leva un sourcil en le regardant. Rey... il est bien maigrichon, notre fils ! Après ces mots, il sourit. Rey lui répondit en lui lançant une objet sur sa tête.

Rey : arrête ! Ce n'est pas gentil !

Ben : je rigolais ! Il ne faut pas le prendre comme ça ! Elle avait déposé sa fille sur le sol qui se tenait maintenant à sa jambe. Elle mit les mains sur les hanches et soupira.

Rey : je le prends très mal, si tu savais.

Ben : l'homme se mit assis en riant. Sais tu que je privilégie l'intelligence plutôt que la force physique ?

Rey : ah oui ? Je pensais que c'était l'inverse, chez toi. Il lui fit une grimace.

Ben : merci pour cette gentillesse, Rey. Il se retourna vers son fils, celui tomba dans ses bras. Surpris, Ben le regarda et leva un sourcil. Il lui caressa les cheveux. Tu es plus robuste que tu en as l'air !

Le garçon se réveilla violemment, sa mère le regardait. Ses mains tremblaient. La femme aux cheveux bruns soupira et recula.

Menji : alors ?

Rey : tu sauras son secret plus tard ! À ton tour ! Elle le mit violemment sur la table. Elle le regarda de bas en haut. Tu as le même air idiot que ton père, toi !

Aaron : savez vous qu'il est en couple avec votre fille ?

Menji : Aaron, tu veux me tuer ou quoi ?

Rey : QUOI ? TU AS TOUCHÉ MA FILLE ?

Leia : Rey, ne sois pas possessive comme ça !

Alka marcha quelques temps, puis s'en alla en courant.

Menji : ALKA ! Où va t il ?

Jacen : je le suis. Il se rendit dans la salle où Alka s'était caché, il le regarda. Il s'était mis en boule, tremblant. Alors... comme ça, on panique parce qui s'est son père ?!

Alka : Jacen, ce n'est pas drôle.

Jacen : tu sais pourquoi je lui ressemble autant maintenant.

Alka : va récupérer ta mémoire. Il se retourna et le regarda. Moi aussi, je lui ressemble.

Jacen : toi ?

Alka : je suis sa forme sans muscle.

Jacen : ne dis pas ça, Alka ! Si tu es sa forme sans muscle, je suis quoi, moi ? Son copié-collé ? Il lui tapa l'épaule, gentiment. Jacen grimaça énervé. Tu es ce que tu es, et personne d'autre. À ces mots, il se leva et s'en alla.


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