Chapitre 9

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                         ~ Plus tard ~

#Jacky

Je n'arrive pas à croire que je l'ai laissé me toucher. Ce qui me choque encore plus est le fait que j'ai apprécié ce qu'il me faisait. Je me suis comportée comme une dévergondée et il a bien dû se marrer face à ce spectacle ridicule.

Avec le coeur lourd, j'ai disparu dans la salle de bains pour me nettoyer et enlever toute trace de son contact sur ma  peau. J'étais dégoûtée mais mon sexe encore tout enflé battait au rythme des sensations qu'il m'avait fourni. Mon propre corps me trahissait.

Avec rage j'ai déversé une grande quantité d'eau sur moi. Je ne voulais plus rien ressentir, je ne voulais pas de lui, encore moins de ce mariage. Si j'avais la possibilité de partir ...... J'étais sur cette pensée lorsque la porte de la salle de bains s'est ouverte brusquement. J'ai sursauté en me retournant pour identifier la personne entrante.

"Que faisait-il là ?"

J'ai pris peur tout d'un coup.

_ Tu n'allais tout de même pas profiter de ce bain sans moi ?!

_ Qu'est-ce que tu fous là ? Sors immédiatement !

Il esquisse un sourire diabolique au même instant.  La seconde qui suit,  Il avance et s’arrête devant moi. Quand il porte la main à la boucle de sa ceinture, ma gorge se dessèche. Il ne peut pas être en train de faire ce que je crois. Pourtant, mes pires doutes se confirment quand il se déboutonne, descend sa fermeture éclair et sort son sexe.

Il glisse une main autour de son sexe et opère un va-et-vient, puis deux. Une goutte de liquide préséminal coule de la fente de son gland épais. Même maintenant, malgré les circonstances, je ne peux m’empêcher d’être obnubilée par le spectacle de sa nudité. C’est le seul homme que j’ai vu, ma seule référence pour l’anatomie masculine.

J’ai l’impression qu’il est hors norme et qu’aucun autre homme ne peut se comparer à lui, et je le méprise encore plus pour ça.

_ Mets-toi à genoux et écarte les jambes.
Sa voix est glaciale, sans aucune trace de désir ou d’envie.

À quoi bon lutter ?

S’il veut se servir de ma bouche comme si je n’étais qu’une vulgaire prostituée, je préfère en finir au plus vite. Je soutiens son regard tout en m’exécutant, mais ses yeux restent froids et implacables. Il empoigne mes cheveux d’une main et attrape mon visage de l’autre. Mes lèvres s’entrouvrent sous la pression qu’il opère sur l’articulation de ma mâchoire.

Dès que ma bouche est ouverte, il y insère son sexe. Je l’ai déjà vu, mais jamais goûté. Je ne lui ai jamais rendu la pareille. Et je ne suis pas encline à le faire maintenant, mais il n’a pas besoin de ma coopération. Il fait des va-et-vient entre mes lèvres à un rythme régulier en poussant doucement. La glace de son regard fond et se transforme en quelque chose de plus charnel et fiévreux, mais pas moins froid. Aucune émotion, rien que le désir qu’il refusait d’afficher tout à l’heure.

J’essaie de déglutir autour de son sexe, mais c’est impossible. Il n’a pas besoin de s’enfoncer profondément pour étirer mes lèvres au maximum. Il est si large que je dois lutter pour réussir à prendre plus que l’extrémité de son membre. De la salive coule sur mon menton. Des bruits humides et sordides sortent de ma bouche. On se croirait dans un film porno.

J’envisage de le mordre, mais je dois penser à ma famille. Il s’insère plus profondément en me maintenant. J’ai du mal à respirer. J’aplatis ma langue pour l’accueillir et pour éviter d’étouffer. Il grogne de plaisir lorsque je lèche accidentellement son gland. Son goût me surprend. Je ne veux pas aimer ça, mais comment faire autrement quand il a le goût du miel ?

Emmêlant un peu plus ses doigts dans mes cheveux, il tire ma tête en arrière. Les larmes me montent aux yeux sous la douleur que je ressens au niveau de mon cuir chevelu. Sans crier gare, il s’enfonce profondément en moi jusqu’aux bourses. J’ai des haut-le-cœur et je suffoque. Le manque d’air me fait paniquer. Je n’arrive pas à garder les mains sur mes cuisses. Mon corps se met en mode survie. Luttant pour respirer, j’enfonce mes ongles à l’arrière de son pantalon et empoigne le tissu.

Contrairement à moi, il est calme et posé. Il me fixe d’un air fasciné.

_ Doucement. Prends-le. Prends-moi. Tu peux le faire.

Il se retire pour me laisser respirer.
J’aspire bruyamment, haletant sous l’effort. Sans relâcher sa poigne sur mon visage, il me caresse les cheveux et fait disparaître la douleur sur ma tête.

_ Tes lèvres roses sont grandement ouvertes autour de mon sexe, c’est super sexy. Quand tu m’avales comme ça, c’est très dur de me contrôler.

Avant que je parvienne à retrouver ma voix, il glisse à nouveau son sexe dans ma bouche en agitant le bassin pour s’enfoncer au fond de ma gorge. J’étouffe et me remets à lutter, le frappant partout où mes poings peuvent le toucher, mais il va et vient à un rythme régulier en fixant ma bouche.

Au moment précis où je commence à voir des points blancs, il jouit. Il se vide avec un autre grognement, lâchant mon visage pour enrouler ses doigts autour de mon cou. La satisfaction illumine ses yeux quand j’avale son sperme. Quand il finit par me lâcher, il remet son sexe dans son pantalon, je m’écroule sur le carrelage froid de la douche. Ce n’est pas comme ça que j’imaginais le sexe oral. Je ne suis pas tentée de réitérer l’expérience.

POURQUOI J'AI TUÉ MON MARI ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant