Chapitre 34

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J'ai esquissé un sourire en la fixant d'un air hébété.

_ C'est une blague n'est-ce pas ?

_ Pas du tout Martin, j'attends de voir jusqu'à quel point tu peux être sincère.

_ Tu rêves ma belle, le seul moyen de me voir à genoux serait de te déshabiller. Au cas contraire, oublie.

Elle a fait un rictus.

_ Je le savais, tu n'as aucune parole.

_ Si mais ta réaction ne me plaît pas.

_ As-tu pensé à tout ce que tu m'as fait ? Était-ce agréable ?

_ Tu l'avais mérité !

Je sais que je suis peut-être en train de m'enfoncer mais je ne peux faire autrement .

_ Tu ne vas jamais changer !

Elle semblait être déçue.

_ Je peux te rendre heureuse, effacer ta tristesse sans toutefois me prosterner devant toi. Je peux le faire pour te sucer, c'est tout.

Elle a fuit du regard.

Cette situation n'allait jamais finir la connaissant. J'ai fait courir ma main le long de sa cuisse pour la déstabiliser.

_ Et si on accélérait le processus ? On saute la dispute et on passe tout de suite à la réconciliation.

Dis-je l'instant d'après.

....

#Jacky

Je suis estomaquée, Martin ne va jamais cesser de me surprendre. Il parvient à tourner une situation sérieuse en un moment d'excitation. Je suis furieuse de voir mon corps réagir, me trahir ainsi.

La seconde qui suit, il pose sa main sur mon cou, son pouce sur mon pouls. Lorsque ses lèvres trouvent les miennes, je réalise, un peu gênée, qu’il doit sentir mon cœur s’affoler dans ma poitrine. Le sourire satisfait qui traverse ses lèvres ne fait que confirmer cette idée.

C’est d’ailleurs pour ça que je m’écarte pour m’agenouiller entre ses jambes.
Enfin, une étincelle de surprise.
Je baisse sa braguette. Il est déjà dur comme du bois et je dois ravaler une vague de désir et de fierté alors que j’extirpe son manche de son boxer.

Je me penche et sa queue tressaute d’anticipation. Ses cuisses se contractent lorsque je dépose un baiser sur sa base.

Je fais courir ma langue le long de sa verge et dépose des baisers trempés çà et là, évitant avec soin son gland. Je le fais exprès et, après un moment, il le comprend.

_ Jacky… se plaint-il en empoignant mes cheveux.

Son cou épais se tend et sa mâchoire carrée se couvre de plaques rouges. Il semble être sur le point de craquer.

_ Hum ? marmonné-je, trop occupée à lécher sa longue verge pour prononcer le moindre mot.

Je m’arrête juste en-dessous de son gland et croise son regard. Ses yeux sont noirs et brûlent d’envie.

_ Ne fais pas l’innocente, rugit-il. Tu sais bien ce que tu fais. Et tu as envie d’aller au bout au moins autant que moi.

Il n’a pas tort. Ces petites taquineries ont trempé ma culotte. J’ai trop envie de lui pour le contredire. Aussi, je m’appuie sur mes genoux et glisse sa queue entre mes lèvres.

*

Tous ses muscles se détendent lorsque je le prends dans ma bouche. Il grogne et ses doigts se desserrent légèrement autour de mes cheveux alors qu’il s’affaisse sur le lit.

POURQUOI J'AI TUÉ MON MARI ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant