Entre la vitesse et la mélodie -- Lewis Hamilton & Aaliyah

Chapitre 30

NDA : Hello à tous, ca y est je suis de retour après deux semaines d'inactivité. Désolée de ne pas avoir prévenue, cette pause n'était pas prévue DU TOUT. J'étais à l'étranger, dans un pays où Wattpad est interdit, je n'avais donc pas accès à mon compte pour poster. Mais ça y est, je suis de retour :)

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POV Lewis

Ca y est, nous sommes jeudi. La veille du Grand Prix. En temps normal, je serais nerveux, à fond dans la préparation. Mais là, bizarrement, je me sens plus détendu. Depuis que j'ai rencontré Aaliyah, quelque chose en moi a changé. D'habitude, les courses sont une source de stress, de pression constante. Mais ces derniers temps, je me sens plus calme, plus posé. Je ne sais pas vraiment d'où ça vient, mais je le ressens profondément. Peut-être que c'est parce qu'elle occupe tellement mes pensées que le reste semble moins lourd.

L'entraînement avec Mercedes s'est bien passé. L'équipe est soudée, tout roule comme sur des rails. On est prêts pour le Grand Prix. Et puis, mon frère, Nicolas, est là, comme souvent. Il m'accompagne, me soutient, et ça fait une vraie différence. Depuis que je lui ai un peu parlé d'Aaliyah, il a arrêté de me bombarder de questions à son sujet. Ça, c'est un vrai soulagement. Je sais qu'il est curieux, mais honnêtement, même moi, je ne sais pas trop où j'en suis avec elle. Et ça m'arrange qu'il ait laissé tomber. C'est déjà assez compliqué comme ça sans qu'il en rajoute.

Je suis quand même super impatient de la revoir demain. Je lui ai envoyé les billets, réservé l'hôtel, et cette fois, je me suis bien assuré de retenir son numéro de chambre. Pas question de répéter l'erreur de la dernière fois. Et puis, j'ai fait en sorte qu'Arnaud, son pote, ait la chambre juste à côté. Je veux pas qu'ils soient séparés. Je sais que c'est juste son ami maintenant, et ça me rassure. Faut dire qu'au début, ça me titillait un peu. Mais bon, faut que je me détende. Je me dis qu'à partir de demain, je pourrai enfin la revoir. Ça fait longtemps qu'on se parle, mais la voir en personne, c'est autre chose.

Aujourd'hui, c'est une journée d'interviews. Pas ma partie préférée, mais je m'y fais. Je m'assois avec d'autres pilotes, on nous pose des questions, et on doit répondre tout en gardant notre calme. On nous a briefés avant, donc rien de bien surprenant, jusqu'à ce qu'un journaliste me sorte une question à laquelle je ne m'attendais pas.

Journaliste : Lewis, à part la course, qu'est-ce qui vous donne envie de vous lever le matin ?

Je reste un peu figé. Je pense directement à Aaliyah. C'est la première personne qui me vient en tête. Mais je peux pas dire ça. Ce serait trop évident, trop personnel. Et puis, c'est pas le moment de balancer ce genre de choses publiquement. Alors, je prends une petite pause, je réfléchis, et je tente une réponse plus neutre, même si au fond, elle est clairement liée à elle.

Moi : Eh bien, au-delà de la course, ce qui me motive, c'est ma famille, mes amis, les gens que j'aime. J'ai un cercle privé très restreint, mais c'est ce qui compte le plus pour moi. J'aime les connexions simples, même avec des gens qui ont des vies complètement différentes de la mienne.

Journaliste : Vous aimez donc passez des moments simples avec vos proches... Mais est-ce que votre programme chargé vous le permet encore ?

Lewis : Oui, rien qu'en début de semaine, je suis sorti au restaurant avec une personne à qui je tiens beaucoup... Evidemment, je ne le fais que très rarement pendant la saison mais je fais en sorte de le faire avec les bonnes personnes.

En vérité, je pense à Aaliyah quand je dis ça, mais personne à part elle, ne pourra faire le rapprochement. Elle est simple, authentique, malgré sa vie un peu folle de chanteuse. C'est quelque chose qui m'a tout de suite attiré chez elle. Mais bon, je me dis que ça devrait passer inaperçu pour les journalistes.

Je jette un coup d'œil vers mon manager. Il me fixe d'un regard perçant. Il sait. Il comprend. Ça fait des années qu'on travaille ensemble, et il est pas dupe. Dès que l'interview se termine, je sens qu'il va vouloir en discuter.

Je retourne dans mon paddock après l'interview, et bien sûr, il est là, en train de m'attendre. Il n'a pas l'air content. Je sais qu'il va me faire un sermon, et je n'ai pas vraiment envie d'entendre ça, mais je sais aussi que je peux pas l'éviter.

Manager : Lewis, faut qu'on parle. Je te vois ces derniers temps, t'es ailleurs. Je te connais, et je sais ce qui se passe. Je vois bien que tu es en train de tomber amoureux, et tu ne veux pas m'en parler. C'est ton droit, mais moi, je dois gérer tout ça. Si elle vient demain, on ne peut pas se permettre que la presse découvre ça à l'improviste. Je veux que tu sois concentré sur la course, et là, je sens que tu ne l'es pas à 100 %.

Je souffle. Il m'énerve, mais en même temps, je comprends. Il a toujours été là pour gérer ce genre de situations, et il est bon dans ce qu'il fait. Mais je n'ai pas envie de lui rendre des comptes sur ma vie privée.

Moi : J'ai 35 ans, j'ai le droit d'avoir une vie privée. J'ai pas de compte à te rendre sur ça.

Manager : C'est pas une question de contrôle. Mais t'as pas été en couple publiquement depuis Nicole. Ça fait des années que t'es resté discret, et là, tu me sors un prénom comme ça. Moi, je dois savoir ce qu'il se passe. On peut pas gérer ça n'importe comment. La presse va vouloir savoir.

Il a raison, et je le sais. Mais ça m'énerve parce que moi-même, je comprends pas encore ce qu'il se passe avec Aaliyah. J'ai pas encore mis de mots là-dessus, et ça me prend la tête que je doive déjà y penser.

Moi : Ok, honnêtement je ne sais pas encore où ça va avec elle. J'ai juste envie de vivre les moments présents sans me prendre la tête.

Mon manager soupire, il me regarde longuement avant de reprendre.

Manager : Ok, je comprends. Mais fais attention. Si elle est là demain, on doit être prêts. Je veux pas que ça te perturbe pendant la course. Et t'inquiète pas, on va essayer d'éviter la presse, mais tu sais bien que dans ce milieu, rien ne reste secret longtemps.

Je hoche la tête. C'est vrai, il a raison. Je peux pas tout gérer tout seul, surtout pas les médias. Mais ça me frustre de pas pouvoir vivre cette relation simplement. J'aimerais juste pouvoir la voir, passer du temps avec elle, sans que tout le monde s'en mêle. Mais je sais que c'est pas possible. Pas avec nos vies. Pas avec nos carrières respectives.

Une fois seul dans ma pièce privée, je repense à ce qu'il a dit. Ça me travaille. C'est vrai que depuis Nicole, j'ai jamais été aussi proche de quelqu'un. Aaliyah est différente. Elle est simple, authentique, et je sens qu'elle m'apporte un équilibre que j'avais perdu. Mais c'est compliqué. Entre nos emplois du temps chargés et nos vies publiques, c'est difficile de se voir, de se parler librement.

Je checke mon téléphone, et je vois un message d'elle. Ça me fait sourire. Elle me confirme qu'elle a bien reçu les billets et qu'elle sera là demain avec Arnaud. Elle met "MON POTE" en majuscule, comme pour me rappeler que je n'ai rien à craindre. Ça me fait rire, parce que je sais qu'au début, j'étais un peu jaloux de ce type. Maintenant, ça me paraît ridicule.

Je réponds rapidement, un truc simple. Je lui dis que j'ai hâte de la voir demain, que tout est prêt pour son arrivée. Mais au fond, je pense à tout ce que cette relation pourrait devenir. Je me rends compte que j'ai jamais été aussi impatient de voir quelqu'un, et ça me fait un peu flipper. Parce que je sais que rien n'est simple dans nos vies, et que si ça devient sérieux, ça changera beaucoup de choses.

NDA : Bonjour à tous, malheureusement je ne pourrai pas poster pendant une semaine, je serai à l'étranger mais ne vous inquiétez pas je reviendrai directement après