Entre la vitesse et la mélodie -- Lewis Hamilton & Aaliyah

Chapitre 47

POV Aaliyah

Ce dimanche en Arabie Saoudite, l'excitation est à son comble, et moi, je me sens totalement immergée dans l'atmosphère électrique de la course. Le stress monte en moi à mesure que les minutes passent, et même si j'ai confiance en Lewis, je sais que cette épreuve est cruciale. Ces derniers jours, il m'a expliqué la pression qui pèse sur ses épaules : il a déjà remporté sept titres mondiaux, mais ce huitième titre, celui-ci, il est tout aussi important. Et même avec toute la confiance que j'ai en lui, je ne peux m'empêcher de partager cette pression.

Ce matin, je suis allée lui parler pour lui rappeler qu'il est le meilleur et qu'il ne cessera pas de l'être, quel que soit le résultat. Je l'encourage autant que possible, veillant à ne pas le fatiguer comme Toto me l'a demandé. La dernière chose que je voudrais, c'est être perçue comme un obstacle, une distraction pour lui en ce jour si important.

Quand je rentre dans les garages Mercedes, je tombe nez à nez avec la famille de Lewis, qui est également venue le soutenir. Je suis surprise, mais heureuse de les voir. À ce stade de la saison, je comprends pourquoi ils sont là. Ces deux dernières courses vont tout décider. La victoire est impérative, et perdre trop de points ici pourrait anéantir ses chances. Pourtant, même s'il gagne aujourd'hui, ce n'est pas encore gagné. Tout se jouera au prochain Grand Prix, mais chaque point compte.La mère de Lewis, Carmen, me serre chaleureusement dans ses bras, et je ressens son affection sincère. Quant à Anthony, son père, il est un peu plus réservé mais affiche un sourire presque complice. Je le vois jeter un coup d'œil curieux dans ma direction avant de poser une question qui me surprend :

Anthony : Vous êtes encore ensemble, alors ?

Je souris en hochant la tête, un peu gênée par sa question.Aaliyah : Oui... Lewis ne vous l'a pas dit ?Anthony éclate d'un petit rire, presque amusé.Anthony : Oh, tu sais, Lewis en cette période de l'année... Il ne parle plus à grand monde. Il est tellement concentré qu'on n'entend plus un mot de lui. C'est toujours pareil en fin de saison, il se renferme complètement. Alors, on se demandait si tu faisais toujours partie de sa vie.

J'essaie de ne pas me formaliser, et je comprends qu'Anthony soit protecteur. Depuis le début, il s'est montré méfiant, et cela m'a toujours fait un peu peur. Aujourd'hui, pourtant, je le trouve plus ouvert, presque bienveillant. Il m'accueille avec moins de distance, et je commence à me dire qu'il voit peut-être que mes intentions sont sincères. 

Carmen, elle, est toujours aussi adorable. Nous échangeons des banalités, et rapidement, je me sens à l'aise en leur compagnie.

Pendant la course, je prends place dans la zone VIP, non loin de la famille de Lewis, mais légèrement en retrait pour éviter les caméras. La tension monte autour de moi alors que le Grand Prix commence. Les yeux rivés sur l'écran géant, je suis chaque virage, chaque accélération, chaque freinage. Lewis est à fond, et ça se voit. Son coéquipier, Valtteri Bottas, s'efforce de garder Max Verstappen à distance. La bataille entre eux est intense, mais mon cœur rate un battement chaque fois que les deux voitures se rapprochent trop.Au fil des tours, la tension dans les stands monte d'un cran. Je croise les doigts, espérant que Lewis maintienne son avance. 

Et, finalement, le drapeau à damier apparaît. Lewis passe la ligne d'arrivée en première position, Max derrière lui, et Valtteri en troisième place. Une explosion de joie éclate autour de moi ! Carmen me prend directement dans ses bras, et même Anthony laisse paraître un sourire de satisfaction. On est tous fous de joie. L'équipe Mercedes est en liesse. Les cris et les applaudissements se font entendre de toutes parts.