02 - Chapitre 25

1K 81 17
                                    

~ Billy ~

Vendredi 6 octobre

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Vendredi 6 octobre

La séance de qualifications est dans 2h. Et je n'ai toujours pas réglé la moitié des problèmes que nous avons sur la voiture.

Un partie de l'équipe, dont Matt et Josh, est partie en réunion à distance avec l'usine. Moi, je suis chargée de continuer de bosser sur les data qu'on a récupéré pendant les essais.

Mais j'ai fini par me faire à l'idée qu'on n'arriverait pas à tout résoudre avant les qualifications. Alors je tente de limiter la casse. Mais je trouve rien. Et ce genre de situations à tendance à me rendre folle.

Je murmure des jurons à mesures où mes calculs ne sont toujours pas les bons. L'ordinateur traite les millions de données bien plus vite que moi, mais il n'est pas capable de remplacer mon cerveau. Il ne sait pas innover dans les solutions ou créer celles parfaitement adaptées à la situation. Et je tourne en rond.

-J'ai fini

La voix de Pierre me fait très légèrement sursauter, à peine au moment où j'avais explosé de frustration mon crayon à papier sur le sol.

Je reprends mon souffle avant de frotter mon front contre mes paumes de main. J'écarte de plusieurs centimètres mon siège à roulette de la table pour le voir rentrer dans la pièce.

-Ça avance ? Il me demande en s'installant en bout de table, sa paille à la bouche

-Au top

L'heure tourne sur ma montre, il va falloir que je rejoigne les garages. Je rassemble quelques papiers dans l'espoir de les feuilleter encore et finalement trouver quelque chose. Mais les chiffres commencent à s'embrouiller dans ma tête et je ne trouve plus rien.

Mon ongle tapote contre le bureau, mon cerveau va exploser. Mon estomac se tord d'angoisse quand, en plus de ça, le regard du pilote en face de moi me fixe. Mon doigt arrête de gigoter et je relève les yeux.

-Est ce que je peux t'aider ? Je lui demande

Son regard arrogant me tend encore davantage. Mais ses pupilles me fixent tellement intensément que j'ai peur qu'il lise dans mon pensées. Ma poitrine s'embrouille, ma peau brûle et je déglutis.

-Non je crois que j'aime bien te voir énervée, il avance son bassin sur la chaise pour s'asseoir plus confortablement.

Je lève les sourcils, son sourire se dessine sur ses lèvres et son rire résonne dans la pièce au moment où il baisse la tête.

BELIEVE ~ Pierre GaslyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant