Chapitre 4

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Je me levais désespérément et j'allais ouvrir.

- Dégage. Dis-je en claquant la porte.

- Laisse-moi entrer. Dit-il en tapant sur la porte.

- Je t'ai dit dégage.

- Je ne le ferais pas ouvre.

J'ouvrais la porte et croisais les bras.

- Mon chère Kenzo, tu veux quoi ? T'en a assez fait aujourd'hui je crois.

- Je m'excuse. Dit-il en baissant la tête.

- Ok.

- C'est tout ? Tu me balance un Ok alors que je m'excuse.

- Tu crois quoi ? Que je vais te dire aller Kenzo tu m'as traité de pute par plaisir, tu la réellement pensée mais c'est bon t'es pardonner.

- Bah...

- Va te faire foutre.

Je claquais la porte et reculais mais il retenait la porte avec sa main et rentrait.

- Dégage. Criai-je énervé.

- Non. Je rigolais.

- Ah oui c'est très drôle. Ah Ah Ah. J'en ai mal au ventre dit donc. Dis-je ironiquement.

- Arrête.

- Ou sinon ?

Il me regardait avec un regard charmeur. Il joue à quoi au juste ? Je croisais les bras et le regard avec un regard interrogateur. Puis sans que je comprenne quoi que ce soit il s'approchait à une vitesse qui me surprenait et il m'embrassait. Mon dos se cognait au Mur. J'avais du mal à comprendre ce qu'il ce passais. Quand je repris mes esprits je le poussais.

- Mais tu joues à quoi espèce d'abrutis ? Dis-je à bout de souffle.

- T'a aimé avoue. Dit-il.

- Non.

- Alors pourquoi t'a mis du temps avant de me rejetée ?

- Pourquoi tu m'as embrassé ? T'es vraiment trop bête.

- J'avais envie.

- Bah je m'en fou. Toi tu viens dans ma chambre comme ça et tu m'embrasse. Bah oui bien-sûr.

- Revenons au bon vieux temps. Dit-il avec un sourire faux.

- Dégage.

- Non.

- Très bien.

Je prenais mon téléphone et je descendais, il me suivait.

- Ah te voilà. S'écria ma mère.

- Je vous avais dit que j'allais la faire descendre. Disais une voix derrière moi.

Je me retournais, c'était Kenzo. Je comprenais alors qu'il avait encore une nouvelle fois jouer avec moi. Je le regardais droit dans les yeux et m'approchais de lui.

- Connard. Dis-je en lui mettant une claque.

- SCARLETTE. S'écria ma mère.

Je courrais prendre mon manteau et je partais dehors. Il faisait froid, il était tard. Je n'avais pas la force d'aller quelque part alors je restais à l'entrée de chez moi. Je m'asseyais sur ma balançoire. J'entendais la porte d'entrée s'ouvrir. Pour vue que ce ne soit ni Kenzo ni ma mère.

- Scarlette ? Dis une voix féminine.

- Je suis là madame Kurning. Dis-je d'une voix faible.

- Pourquoi tu restes là ? Il fait froid. Dit-elle.

- Je suis mieux ici.

- Il ne s'attendait pas à cette claque. Dit-elle en rigolant.

- Désolé. Dis-je gênée.

- Ne t'excuse pas ! Il la mérite.

- Mh.

- Il m'a dit ce qui sais passer au lycée tout ta l'heure.

- Ah. Murmurai-je.

- Il s'en veut énormément.

- Je ne suis pas sûr.

- Fais-moi confiance.

Je lui souriais. Cette femme à toujours compter pour moi, je n'aime pas forcément son fils ou son mari mais elle je l'adore. Elle a toujours été là pour moi. Pour moi j'ai deux mères.

- J'aimerais tellement que tu deviennes ma belle-fille.

- C'est impossible. Dis-je en rigolant.

- Et pourquoi pas ?

- Bien, je le déteste et je ne vois pas pourquoi il sortirait avec une pute.

- Ma puce... Je t'ai dit, il regrette.

On restait quelque temps à parler puis on décidait de rentrer. Je n'adressais pas un regard à Kenzo. Il me dégoutait. En une journée il m'avait fait mal comme personne.

Je montais dans ma chambre et prenais mon téléphone, je décidais d'appeler Raphaël. C'est un garçon que je connais depuis cet été. Il n'est pas dans mon lycée mais je le vois souvent je l'adore, il est beau, grand, drôle, intelligent. Je l'aime énormément.

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