Chapitre 16

64 6 0
                                    

Chapitre 16

Le lendemain je me réveillais difficilement, j'étais très fatigué. J'avais passé la soirée à parler avec Amir. J'enfilais un jeans, un débardeur blanc et un gilet noir, j'attachais mes cheveux en chignon. J'avais une flemme intense. Je prenais mon sac et me dirigeais vers le bus. Comme à mon habitude j'écoutais ma musique. « Blizzard-Fauve » J'aime tellement cette musique, elle m'envoie ailleurs, dans un autre monde, elle me fait réfléchir, m'apaise, peut me faire pleurer.

Une fois arrivée au lycée je me dirigeais vers Sonia et Gabrielle.

- Tu fais peur. Dit Gabrielle.

- Oh merci, ça fait toujours plaisir, dis-je.

- Mais regarde ta tête, tu as des cernes et les yeux explosé.

- Je n'ai pas beaucoup dormis.

- Ah oui ? Et pourquoi donc ? S'écria Sonia avec un sourire malicieux.

- Amir m'a appelé et on n'a pas vue l'heure passé. Et ne vous faite pas d'idée, merci.

Elle rigolait. Elles veulent à tout prix me mettre en couple. Mais je suis bien seule. Je n'ai pas envie d'homme dans ma vie.

- Allez en cours au lieu de rire comme des bécasses, dis-je.

On allait en cours d'histoire. Gabrielle et Sonia s'asseyais devant. Moi comme à mon habitude au fond. Je sortais mon cahier.

Miiiiiince j'ai oublié mon cahier dans le casier ! Je levais la main.

- Excusez-moi madame mais j'ai oublié mon cahier dans le casier, je peux allez le chercher ?

- Dépêchez-vous. Dit-elle exaspérer.

Je courais dans le couloir. Une fois arrivé à mon casier je mettais mon code, prenais mon livre et je faisais le chemin inverse.

- Dayvis tu fais quoi ici ? Dit une voix dans mon dos.

- Et toi Lurning ?

- Tu devrais être en cours !

- Je te retourne la phrase.

- Je n'ai pas envie.

- Alors ne me fait pas morale. Sur ceux au revoir.

Je n'attendais pas ça réponse et je repartais. Je rentrais en cours. Une demi-heure après je regardais discrètement mon téléphone. J'avais 10 appel manqué de ma mère. Je lui écrivais un message mais elle me rappelait. Je décrochais discrètement.

- Maman je suis en cours ! dis-je en chuchotant.

- Je sais bien mais si ce n'étais pas grave je t'aurais pas appelé.

- Qu'es qui ce passe ? Dis-je inquiète.

- Kenzo est avec toi ?

- Il est dans le lycée mais pas en cours, pourquoi ?

- Ecoute moi bien ma chérie. Tu vas le trouvé et tu viens à l'hôpital.

- L'hôpital ? Pourquoi ? Dis-je paniquée.

- On a eu un accident ! Va le chercher ma chérie.

A peine entendu cette phrase je raccrochais et ramassais mes affaires.

- Je peux savoir ce que vous faite madame Dayvis ?

- Je pars.

- Et pourquoi ?

Je ne prenais même pas la peine de répondre et je courrais à sa recherche. Mais je ne le trouvais pas. Il n'était pas 0 le portail, rien du tout. Evidemment quand il faut le trouvée y'a plus personne ! J'étais en panique, je courais partout comme une folle.

- Excuse-moi tu n'as pas vue Kenzo Lurning ? Demandais-je à une fille.

- S'il était avec ces potes tout à l'heure.

- Il est partit où ?

- Vers les toilettes je crois mais je ne suis pas sûr, je suis pas la fille qui le matte.

- Merci. Dis-je en souriant.

Je courais vers les toilettes de garçon. J'entrais sans réfléchir. Ils étaient tout un groupe.

- Tu t'es trompé de toilette mademoiselle. Dit un mec que je ne connaissais pas.

- Ferme là.

- Oh parle mieux !

Je le poussais pour regarder le reste des mecs.

- Scarlette ? S'écria Mathias.

- Kenzo... Il est où ? Dis-je en à bout de souffle.

- Il est parti fumer pourquoi ?

- D'accord, viens avec moi.

- Pourquoi ?

- Je vais t'expliquer.

Il prenait son sac en vitesse et me suivit. On courrait tous les deux comme des fous. Je lui expliquais pendant notre course.

- Il est là-bas. S'écria Mathias en le montrant du doigt.

- KENZO ! Criai-je en courant.

- Quoi ? Dit-il d'un ton froid.

- Ta mère est à l'hôpital, ma mère est avec elle, il faut qu'on la rejoigne ?

- Quoi ? Il s'est passé quoi ? Elle a quoi ? Elle va bien ?

- Je n'en sais rien ! Tu as ta moto ?

- Mathias tu peux me passer tes clefs de voiture s'il te plait ?

- Vas-y frère. Tu m'appel ok ?

- T'inquiète, merci frère.

On partait en courant vers sa voiture. Sur le chemin Kenzo roulait vite, il était stresser ça se voyait. Moi aussi j'avais peur. J'espère qu'elles vont bien.

REVANCHEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant