Chapitre 19

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Chapitre 19

On continuait à parler. Il m'expliquait que lui et son père avaient été voir Lucie à l'hôpital et elle leur avait annoncé. Ils étaient heureux. Ça se voyait sur le visage de Kenzo qu'il était heureux.

- Hum hum. Je dérange ?

On se retournait, c'était Emilie. C'est un peu la meuf à Kenzo mais pas vraiment. En fait-il l'appel juste quand il a besoin d'elle, si vous voyez ce que je veux dire. Mais c'est un peu (beaucoup) un pot de colle.

- Oui. Dit-il.

- Chéri tu es sérieux ? Tu traine avec cette salope?

- Déjà tu vas commencer par dégager t'es mains de moi, t'es chéri. Et puis la salope entre vous deux c'est toi, pas elle.

- T'es sérieux ?

- J'ai l'air de rigoler ?

- Bref, pourquoi tu l'as prenais dans tes bras ?

- J'avais envie. Dit-il en passants son bras sur mes épaules.

Je ne savais vraiment pas où me mettre. Moi je ne veux pas d'embrouille, Emilie ne m'a rien fait.

- Pourquoi tu ne m'as pas appelé hier soir ?

- Je n'avais pas envie, j'étais occupé.

- T'es vraiment méchant.

- Part alors.

- Toi et moi c'est fini.

- D'accord. Dit-il en souriant.

Puis elle partait, je me sentais vraiment très mal.

- Avant que tu dises quelque chose, ce n'est pas de ta faute, elle me saoulait trop. Et puis t'inquiète si j'ai besoin d'elle je la rappelle elle reviendra.

Je soupirais. Je passais la journée à me concentrer sur les cours. La journée était longue et ennuyante. Mais je devais me reconcentrée sur les cours. A la fin de l'année j'avais des épreuves importantes. Mieux vaut commencer à réviser maintenant que de révisé à la dernière minutes ce qui me stresserais énormément.

Une fois la journée fini je rentrais chez moi. Sur le chemin je tombais sur Amir, il était avec des amis. Il s'arrêtait en face de moi et disais à ses deux amis de continuer le chemin sans lui. On se saluait, on parlait quelque temps jusqu'à ce qu'il me pose une question à laquelle je ne m'attendais pas du tout.

- Tu voudrais bien allez au cinéma avec moi ?

- Pourquoi pas. Dis-je en souriant.

- Quand ? Quel film ? Quelle heure ?

- Comme tu veux.

- Demain à 19 heures ? On verra là-bas ce qu'on regardera ?

- Parfait.

- D'accord, à demain.

- A demain.

On se faisait la bise et je continuais mon chemin pour rentrer chez moi. Mon père était en train de couper la haie.

- Ma chérie, je peux te poser une question ? Dit mon père en arrêtant de couper sa haie.

- Oui ?

- Tu ne serais pas en train de tombée amoureuse de Kenzo ?

- Quoi ? Dis-je choquée.

- On vous a vue dormir à l'hôpital bras dessus, bras dessous, vous êtes dans la même classe, vous vous parlez souvent.

- Non je ne suis pas amoureuse de lui. Et de toute façon qu'es que ça pourrais te faire ?

- Tu ne dois pas tombée amoureuse de lui ! Ca famille est mauvaise !

- Non sa famille est adorable, c'est juste toi qui est complétement stupide.

- Fait attention à ce que tu dis.

- Je dis ce que je pense.

Il me regardait énerver et me giflais. Les larmes me montaient, je caressais ma joue.

- Va te faire foutre. Crachai-je.

Je partais sans aucune réponse. Que j'aime Kenzo ou non il n'a rien à dire. Et puis il n'a pas non plus à critiquer sa famille. Je peux comprendre qu'il déteste Monsieur Lurning mais il faut qu'il fasse la différence entre moi et Kenzo, Lucie. Ils non rien demandé. Et puis en plus de ça il me gifle. Je ne veux plus lui adressé la parole, ce n'est qu'un vieux égris, égoïste et sans ouverture d'esprit. J'ai de la chance d'avoir une famille qui m'aime, qui me laisse sortir, profité de la vie, qui n'est pas trop strict mais je refuse qu'il me dicte ma vie.

Je passais la soirée dans ma chambre à faire mes cours et faire ma musique. Puis Gabrielle m'appelait.

- Samedi tu fais quoi poulette ? Me demanda-t-elle.

- Et bien j'ai ma compétition de natation. Pourquoi ?

- Soirée ? Dit-elle sur un ton heureux.

- Mais on a été Samedi dernier.

- Et on ira tous les Samedi s'il le faut.

- C'est chez qui ? Quelle heure ? Où ? Demandai-je.

- Chez un ami de mon frère, à partir de 20 heures.

- Je n'ai pas vraiment envie.

- Allez s'il te plait.

On continuait à parler au téléphone toute la soirée et elle avait enfin réussie à me convaincre. Mais avant je devais demander à mes parents.

- Maman, Je peux allez à une fête Samedi ?

- Avec qui ?

- Gabrielle et Sonia.

- Pourquoi pas, moi je suis d'accord mais va demander à ton père.

- Non.

- Pardon ?

- J'ai dit non.

- Et pourquoi ?

- Si tu acceptes alors j'irais qu'il soit d'accord ou non. Si tu refuses alors je n'irais pas. Mais je ne lui demanderais pas son avis, s'il est d'accord tant mieux s'il n'est pas d'accord je m'en contre fiche. Je ne demanderai l'avis d'un homme qui m'a giflé.

REVANCHEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant