Chapitre 22

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Je commençais vraiment à stresser, il faut à tout prix que je réussisse, si je gagne je peux avoir une bourse pour ma FAC. Elle est vraiment importante.

- On va voir contre qui on joue ? Dit Amir.

- Ouais, bonne idée.

Le public était installé dans les gradins. On allait voir le tableau. « Scarlett DAYVIS et Amir MILLET Contre Kenzo LURNING et Sofia TAY. »

C'EST UNE BLAGUE ? DITE MOI QUE C'EST UNE BLAGUE !

- Kenzo ce n'est pas le mec du lycée ? Demandai Amir.

- Si !

- On va le massacrer.

- Il est fort, très fort.

- On sera plus fort t'inquiète.

La compétition commençait, on s'installait à notre place. Je regardais Amir qui me souriait. Je tournais la tête à gauche et regardait Kenzo. Il me lançait un clin d'œil.

- Que le meilleur gagne Dayvis. Dit Kenzo.

J'étais stressé. Mais je savais que je pouvais le faire.

Le coup retentissait, je sautais dans la piscine et je me concentrais. Je nageais, prenais de l'air, nageais. Une fois arrivé au bout du couloir je touchais le mur et retournais. Je ne regardais aucun des autres, je me concentrais sur moi et rien que moi.

Je touchais le mur, j'avais enfin fini. Prions pour que je sois la première. Tout le monde avait fini, je sortais de l'eau, on devait attendre nos résultat.

- J'ai peur, dis-je à Amir.

- Ne t'inquiète pas.

Il me souriait, il me prenait la main et on attendait main dans la main nos résultat.

- La compétition était très serrée, vous êtes arrivé à quelque seconde d'écart les uns des autres. Mais il y'a une personne qui est arrivé en premier. En quatrième position est arrivé Sofia TAY, en troisième position Amir MILLET.

- Félicitation. Lui murmurai-je.

- A une seconde prêt le gagnant de cette compétition est Kenzo LURNING. FELICITATION !

J'ai échoué ! J'ai échoué à cette putain de compétition, elle allait marquer mon avenir et comme une conne j'ai échoué. Je m'en veux tellement.

- A une seconde prêt t'avais gagné. Dit Amir en me prenant dans ses bras.

- Une seconde de trop, dis-je en allant dans les vestiaires.

J'avais envie de pleuré, crier. J'avais raté la seule compétition importante à mes yeux. Je me dépêchais de me lever et de me changer.

- On sait que tu es triste mais écoute-nous ! on s'en contre fiche que tu es perdu, tu auras une bourse pour ton talent. Ça s'est passé à une seconde prêt ! C'est rien du tout. Dit Gabrielle et Sonia en rentrant dans les vestiaires.

- Personne ne voudra donner une bourse à une fille nulle.

- Tu n'es pas nulle ! tout le monde à des défaites, même les meilleures !

- Ce soir je ne vais pas à la soirée, je suis fatiguée.

- Je m'en fou tu viens ! et si il faut venir te chercher par les cheveux je viendrai c'est clair ? Dit Gabrielle.

Je soupirais, je leur disais au revoir et rejoignais mes parents. Ils essayaient également de me réconforter mais je n'avais pas envie de les écouteux. Ni eux ni personne.

On rentrait à la maison. Je décidais d'aller dormir. Je m'en voulais vraiment. Je vais faire comment maintenant ? Je sais très bien que mes parents ont les moyens pour me payer mes études mais je voulais pouvoir les payer toute seules en quelque sorte.

C'est sur ces mots que je m'endormais triste et déçue.

- Ma chérie lève-toi.

J'ouvrais doucement les yeux. C'était ma mère.

- Qu'es qu'il y'a ? Dis-je endormis.

- Il faut te préparée maintenant si tu veux allez à ta fête.

Je soupirais et me levais. J'allais me laver. Je m'habillais d'une robe cintrée à la taille couleur bordeau/framboise, je mettais des chaussures à talons noir, je mettais du eye-liner et du mascara avec un rouge à lèvre framboise. Puis je lissai mes cheveux. Ce soir j'avais envie de me faire belle.

Pendant que je me lissais les cheveux mon téléphone vibrait. Je posais mon fer à lisser et décrochais. C'était un numéro inconnu.

- Allo ? Dis-je.

- Mademoiselle Dayvis ? Dit une voix d'homme.

- Oui qui êtes-vous ?

- Bonjour je me présente. Je m'appelle Benoit Worth. Je suis directeur de la fac ******** et j'ai été voir votre compétition tout ta l'heure.

Le directeur de la fac que je voulais allez.

- Et ?

- Et laissez-moi vous dire que vous avez été parfaite !

- Mais je n'ai pas gagné.

- Et alors ? Il ne suffit pas de gagné pour réussir dans la vie. Et ça c'est jouer à une seconde prêt. Je vous appelle pour vous proposer quelque chose.

- Dite moi.

- Et bien j'aimerais beaucoup vous avoir dans ma fac.

- Sérieux ?

- Oui. Accepter vous de venir ici, visité les locaux, je vous présenterais un peu tous nos programme de natation et de ce que vous voulez.

- Avec plaisir ! Je voulais vraiment allez chez vous !

- Je suis très content de l'apprendre ! Venez quand vous voulez je serais toujours là.

- Merci beaucoup monsieur Worth.

- C'est moi qui vous remercie.

Je raccrochais. AHHHHHHHHHH C'est trop bien ! Je criais de joie. Ma mère arrivait en courant pour demander ce qu'il se passait. Je lui disais alors la merveilleuse nouvelle, elle me prenait dans ses bras et me chuchotais « je suis fière de toi ma chérie ». Je souriais.

- Dit donc tu es très belle. Dit-elle en me faisant tournée.

- Tu trouves ?

- Oh que oui, dit-elle en souriant.

REVANCHEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant