Chapitre 39

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Waouh. Alors c'est de lui que Kenzo parlais à l'hôpital. C'est mon père. C'est mon père qui à tous fait pour que je sois détruite, pour que je pleure tous les soirs. C'est donc lui l'homme qui a détruit mon enfance.

Je ne voulais pas le croire, mon père, l'homme que j'aime le plus au monde, celui pour qui je pourrais donner ma vie m'avais donc trahis, il m'avait détruite moi mais une famille avec. Je n'imagine même pas comment la famille Lurning à du être détruite par la faute de MON père.

Un père est censé vouloir le bonheur de son enfant non ? C'est censé le protégé, lui donner de l'amour, être là quand son enfant à peur, quand son enfant est triste, quand son enfant à un chagrin d'amour, quand son enfant est perdu, mais ce n'est pas censé la détruite, ce n'est pas censé brisé son cœur.

Et dire que j'en est voulu pendant des années à Kenzo alors qu'il n'y était pour rien, combien de fois j'ai détester son père, combien de fois j'ai voulu leurs morts alors que le seul fautif c'était mon père !


Je fermais le livre, j'en avais les larmes aux yeux, j'avais du mal à respirer. Je devais à tous pris me vider la tête. J'étais déjà habiller en jogging alors je mettais vite fait des baskets, prenais mes écouteurs, mon téléphone et j'allais courir. J'en avais besoin.

Au bout d'une trentaine de minutes j'étais à bout de souffle, je n'arrivais pas à me calmer, mes larmes coulait toutes seule, La pluie commençait à tomber mais je décidais de continuer à courir, au fond de moi j'en avais besoin.

Après une heure à courir j'étais arrivé dans ma rue sans même le remarquer, j'étais complétement mouillé. J'arrêtais de courir et je regardais mon téléphone. 7 appels manqués. C'était Mathias, Kenzo et Gabrielle, ils ont du se réveiller et ce demander ou j'étais partis. Une fois arriver chez moi j'entrais et Gabrielle me sautais dessus directement.

- Tu étais passé où ? J'étais super inquiète ! Ça va ? T'es toute tremper.

Je n'eus même pas le temps que répondre à ses questions que Kenzo apparaissait dans la pièce. Je lui sautais dans les bras en pleure, il fallait que j'évacue.

- Je suis désolé, dis-je en sanglotant. Pardon, dis-je en me répétant sans cesse.

- Chut, dit Kenzo en me caressant les cheveux. C'est rien d'accord, arrête de pleurer, dit-il en séchant mes larmes avec ses pouces.

Au bout d'une quinzaine de minute j'arrêtais de pleurer.

- Va prendre une douche et va dormir, t'en a besoin, dit Gabrielle en m'aidant à monter les marches.

J'étais à bout d'énergie. J'étais tellement énervée contre cet homme qui m'avait fait tellement de mal, mon père.

J'allais me laver et je partais directement dormir.

QUELQUES HEURES PLUS TARD.

Je me réveillais difficilement. Kenzo était assis sur mon lit à me regarder. On aurait dit que j'étais sur un lit d'hôpital et qu'il avait passé sa nuit à prier pour que je me réveille.

- Ça va mieux ? Dit-il en chuchotant et en passant une main dans mes cheveux.

- Disons ça comme ça.

- Quand je tes donné mon cahier je ne pensais pas que ça t'aurais mis dans des états comme ça.

- Pourquoi tu as attendu tous ce temps pour me le dire ?

- J'avais peur, peur que tu m'en veuille, peur que tu ne sois pas prête à entendre la vérité, peur que t'en veuille à ton père.

- Je ne t'en veux absolument pas Kenzo. Tu n'étais qu'un gamin et t'a protégé ta famille de mon père et je pense que j'aurai réagis comme toi. Ce n'est pas à toi que j'en veux, dis-je en prenant sa main.

- N'en veux pas à ton père, il te voulait pas de mal.

- Kenzo... Mon père savait ce qu'il risquait quand il a fait ça, il a détruit mon cœur, mon enfance. Ton départ m'a tué à petit feu. Je n'étais qu'une enfant et j'ai dû faire face à des responsabilités de grand. Combien de fois je tes haï, toi et ton père. A mes yeux tu n'étais qu'un égoïste, égoïste de partir sans rien me dire, de partir sans me dire au revoir, de partir sans moi...Dis-je les larmes aux yeux.

- C'est fini maintenant, d'accord ? Je ne te lâcherais plus.

Je le prenais dans mes bras.

- Il est 22 heures, tes parents rentrent vers minuits alors on va rentrer chez nous, si ta besoin de quoi que ce soit tu m'appel ou tu viens chez moi d'accord ?

- D'accord.

On descendait ensemble. Je disais au revoir à tout le monde et j'allais sur le canapé. Il ne me restais plus qu'à les attendre et à avoir une discussion avec eux...

REVANCHEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant