Chapitre 9

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Chapitre 9

On commençait à se promener dans les magasins, à essayer des vêtements, enfin on faisait les magasins quoi. Quand l'heure de midi s'affichais sur mon téléphone mon ventre commençait à gargouiller et celui de ma mère. Alors on décidait d'aller manger dans un fats Food. On commençait puis on allait s'asseoir.

- Tu sais pour la conversation d'hier avec ton père... Tu aimerais toi ? Demandait-elle en croquant dans son hamburger.

- Franchement oui et non. J'aimerais beaucoup partir en vacance, et puis j'aime beaucoup cette famille. Et non parce qu'il y'aura Kenzo... Dis-je en baissant la tête.

- Tu sais ton père te met en concurrence avec lui mais tu ne devrais pas. Tu étais si proche de lui à un moment. Tu me faisais des caprices pour aller le voir. Alors ne t'occupe pas de ton père.

- Mais le problème c'est que ce n'est pas à cause de papa.

- Comment ça ? Demandait-elle.

- Papa me met en concurrence avec lui, certes, mais ce n'est pas que ça. Tu sais on est plus des bébés, on a grandis, et il a changé, ce n'est plus le petit garçon que tu aimes beaucoup, ce n'est plus le petit garçon que j'aimais énormément. Dis-je.

- Oui je comprends mais il est toujours adorable. Pourquoi ne pas essayer de lui re parlé ? Et arrêter cette horrible concurrence à deux sous. Dit-elle.

- Pourquoi je le ferais ?

- Pourquoi tu as arrêté de lui parler ? Demandait-elle.

- Parce que.

- Tu ne veux pas en parler à ta maman ? Dit-elle en souriant.

Je rigolais. Ma mère c'est la femme de ma vie. C'est la seule avec qui je peux parler de tout sans avoir honte, sans être jugés. Je ne pourrais jamais me passer d'elle.

- Il m'a abandonné. Dis-je en mangeant.

- Comment ça ?

- Tu te rappel quand il est partis pour aller faire ses études à Strasbourg ?

- Oui.

- Il m'a abandonné. On était encore qu'au primaire je l'aimais. Il m'a abandonné sans dire au revoir, sans me prévenir. Je l'ai appris par toi. Alors quand il est revenu il y'a quelque chose qui c'est casser. C'est plus comme avant.

- Pourquoi tu ne me l'avais pas dit ? Dit-elle choquée.

- A quoi sa aurais servie ?

- Je n'en sais rien. Pourquoi n'a tu pas demandé à sa mère ?

- Parce que c'était son choix de partir sans me dire au revoir.

Plus je réfléchis et plus je me dis que peut-être non. Peut-être il était forcé. Mais ce n'est pas une raison. Quand on aime vraiment on peut toujours trouver une solution. Alors je pense qu'il s'en foutait complétement.

- Il y a quelque jour il m'a dit qu'on lui avait interdit de me dire au revoir. Mais qui ?

- Sérieusement ? Dit-elle.

- Oui.

- Tu sais quoi ? Laisse tomber. Tu trouveras bien mieux ailleurs. T'es une superbe fille alors tu mérites tous le bonheur. Dit-elle en souriant.

Comment on peut rester à déprimer en pensant à tout ça avec elle ? C'est impossible.

Lundi.

Je me réveillais difficilement. Comme tous les lundis quoi. Je me préparais et je sortais prendre le bus. Sur le chemin j'écoutais ma musique avec mes écouteurs. Une fois que le bus arrivais il nous déposait devant le lycée ou je rejoignais Gabrielle et Sonia qui comme à leur habitude était en train de fumer.

- Bonjour.

- Coucou. Disent-elles en cœur.

- C'était trop bien cette soirée. S'exclamais Sonia.

- Tu parles tu nous à lâcher pour un mec.

- Mais il était trop beau.

- Je m'en fiche. J'ai dû me la trimballer ! dis-je en parlant de Gabrielle.

- Et oh Je suis là. S'exclamais Gabrielle.

- Ah mais c'est vrai, tu étais défoncer.

- Sérieux ?

- Tu m'as fait une déclaration d'amour, tu colmatais, tu tenais plus debout. C'était horrible.

- Tu l'as ramené à pied ? Demandais Sonia.

- Non Raphaël était là et il nous à ramener et puis Kenzo l'a porté jusqu'à la voiture.

- Sérieusement ? S'exclamais Gabrielle en faisant les gros yeux.

- Oui.

- Oh lala j'étais vraiment défoncer alors.

Je leurs expliquais ce que m'avais dit Kenzo à la soirée. Elles non plus ne comprenaient pas. Une fois que ça sonnait on se dirigeais vers le cours de philosophie. J'aime bien ce cours mais aujourd'hui je n'avais vraiment pas envie de travailler. La flemmardise c'était emparer de moi.

Comme à mon habitude je me mettais au fond de la classe côté fenêtre. Je posais mon sac sur la table d'à côté et je regardais la fenêtre. Le cours commençait et le prof partait dans son long monologue. Je ne sais pas comment les personnes font pour devenir professeur. Entre les élèves qui ne te respecte pas, ceux qui pose des questions inutile « On écrit quel couleur ? » ou encore ceux qui dorment. On est écouté par 4-5 élèves. Je ne supporterais pas moi.

Quelqu'un toquait à la porte. Le professeur s'arrêtait alors sur son explication pour laisser entrer la personne qui frappait.

- Entrer. Hurlait-il.

- Bonjour, excusez-moi du retard. S'exclamait-il.

Oh tu aurais pu rester chez toi.

- Dépêchez-vous d'aller vous asseoir, Dit-il Désespérer de son retard quotidien.

Et évidemment devinez où il restait une place ? Et oui à côté de moi. La seule place de libre.

- Super. Soufflais-je.

- Cache ta joie. S'exclamait-il.

- Elle est caché t'inquiète pas.

- Sois contente d'avoir un beau gosse à côté de toi. Toutes les filles rêveraient d'être à ta place.

- Oh mais tu sais Kenzo, rien ne t'empêche de rester là. Alors va à côté d'une autre fille.

- Tu vas être jalouse. Dit-il en replaçant une mèche de mes cheveux.

- Dégage de là. Dis-je en poussant sa main.

REVANCHEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant